Casa Marin Cipreses Vineyard 2005

Casa Marin Cipreses 2005
Casa Marin Cipreses 2005

Au souper hier soir, on a ouvert un Casa Marin Cipreses Sauvignon Blanc 2005, acquis lors de la vente de produits de spécialités de la SAQ au début octobre.

Le vignoble est tout nouveau sur la scène viticole du Chili, ayant été fondé en 2003. Situé dans la vallée de San Antionio, il est le vignoble chilien le plus près de l’océan Pacifique, puisque situé à 4 km de celui-ci. Le climat est donc significativement plus frais et marin que le reste du Chili.

Le vignoble Cipreses, selon les indications du producteur, est situé sur le dessus d’une colline, en un endroit très venteux, dont une partie fait directement face à l’océan Pacifique. Ainsi, les rendements des vignes sont faibles, produisant des fruits très concentrés.

Au nez, on note toute de suite le côté très végétal du Sauvignon blanc. À vrai dire, l’arôme dominant est l’asperge, loin devant des notes plus classiques d’agrumes et de citron. Le nez est très puissant et un peu unidimensionnel, tellement qu’on a de la difficulté à trouver d’autre chose que des notes végétales.

Ça se poursuit en bouche, avec des notes végétales très fortes. L’acidité est très présente, comme dans tout sauvignon blanc. Bien que très sec, le vin possède une belle texture et une finale très persistante. Somme toute, c’est bien agréable, mais ça peut être déstabilisant pour quelqu’un habitué ou qui s’attend à une “fruit-bomb” typique de l’Amérique du Sud. Puisqu’il s’agit d’un Sauvignon somme toutes bien collé aux standards du cépage, on est beaucoup plus près de la Loire que du Nouveau Monde avec ce Casa Marin.

Puisque payé autour de 20$ lors du solde, je dirais qu’il s’agit d’un solide rapport qualité-prix, bien que ce type de vin ne soit pas nécessairement mon vin blanc préféré. Toutefois, au prix régulier de 30$, je trouve que le Terre Rouge Enigma 2006 était beaucoup plus dans mes cordes.

[rating:3/5] Prix: 30,50 $
Code SAQ : 10692733

 

Wine Spectator Award of Excellence… Peut-on s’y fier?

Un gage d'excellence...?
Un gage d'excellence...?
On retrouve un excellent article sur le site de Dr. Vino hier. On y apprend qu’un restaurant, L’Osteria L’intrepido a remporté un Award of Excellence, remis pour la qualité de leur carte des vins. Il y a un seul hic: le restaurant n’existe même pas… Pire encore, la liste des vins “Reserve”, qui devrait compter pour beaucoup dans l’attribution de tels prix, est composée d’une sélection des pires vins italiens des dernières années selon Wine Spectator eux-mêmes!

It’s troubling, of course, that a restaurant that doesn’t exist could win an Award of Excellence. But it’s also troubling that the award doesn’t seem to be particularly tied to the quality of the supposed restaurant’s “reserve wine list,” even by Wine Spectator’s own standards. Although the main wine list that I submitted was a perfectly decent selection from around Italy meeting the magazine’s numerical criteria, Osteria L’Intrepido’s “reserve wine list” was largely chosen from among some of the lowest-scoring Italian wines in Wine Spectator over the past few decades.

Si Wine Spectator s’est fait prendre en flagrant délit de manque de contrôle de qualité, la question qi se pose est toutefois beaucoup plus large et dépasse le monde du vin. Quelle place devrait-on faire à des certifications dans un choix de consommation? Lorsque vient le temps de faire un achat, quelle est l’importance que vous accordez aux avis d’experts et aux certifications émis par divers organismes?

Faire du vin au Québec

La semaine dernière, nous avons profité d’une rare belle journée de fin de semaine pour faire une petite escapade sur la Côte de Beaupré. Nous nous sommes arrêtés au Vignoble du Moulin du Petit-Pré, à Château-Richer afin de visiter le vignoble et de participer à la dégustation des produits qui y sont faits.

Une discussion récemment sur le forum Fou du Vin montre que les gens sont partagés quant à ces produits. Toutefois, un consensus semble s’être formé au fil de la discussion: il faut être bien courageux pour se lancer dans la culture de la vigne au Québec: la température, le sol ainsi que la longueur de la saison jouent contre les producteurs québécois.

On réussit toutefois à faire quelques produits, principalement dans le domaine du vin de glace ainsi que, dans une moindre mesure, les vins blancs. Cette conclusion rejoint l’expérience que j’ai eu lors de la dégustation au Moulin du Petit-Pré la semaine dernière: le vin le mieux réussi était de loin le Cristaux de Givre, un vin de vendange tardives s’apparentant à certains vins de glace. Les vins blancs, particulièrement la Veuve la Caille, étaient aussi plutôt réussis. Quant aux vins rouges, des vins de négoce, ils prouvent que le Québec a beaucoup de chemin à faire, tant au niveau de la viticulture, de la vinification de ces raisins et aussi du climat. Aaah, habiter en Toscane, tout serait différent…! 🙂

Châteauneuf-du-Pape, ou C9P pour les intimes…

Vignobles à Châteauneuf du Pape
Source: Luke Robinson, Flickr

Hier soir, j’ai eu le plaisir de participer à la dégustation organisée par Jean-Pierre Lortie à la SAQ Jean-Lesage ayant pour thématique l’AOC Châteauneuf-du-Pape. Au menu, 3 blancs, 9 rouges, beaucoup de produits de qualité et une soirée particulièrement sympathique.

Les trois premiers vins dégustés étaient les trois blancs. Normalement associée aux rouges, l’AOC Châteauneuf-du-Pape produit de très bons vins blancs, ne représentant que 6% de toute la production totale.

  • Château La Nerthe Beauvenir, 1999 – 108,00$
  • Château Rayas, 2000 – 109,00$
  • Domaine Grand Veneur, 2005 – 36,75$

Les deux premiers vins dégustés étaient dans la même classe que le dernier, et on pouvait le sentir facilement. Les deux vins présentaient des profils minéraux et au nez bien intense. Le Rayas présentait une texture plus grasse et une très belle finale. J’y ai noté des arômes animaux, plutôt inhabituels pour des vins blancs. Quelqu’un a même noté un nez de cretons dans le Rayas, je vais lui permettre de garder l’anonymat afin de conserver sa réputation… 🙂

De manière générale, La Nerthe et le Rayas arrivaient loin devant le Grand Veneur, avec un léger avantage pour La Nerthe.

Puisque l’appellation Châteauneuf-du-Pape est principalement reconnue pour ces vins rouges, il est tout à fait normal que la majorité de la dégustation en soit composée. Sur les 9 rouges qui furent servis, j’en conserve que les quatre meilleurs…!

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Bal en blanc – Cellier Express à la SAQ Jean-Lesage

Le 9 juillet, la succursale de la SAQ Jean-Lesage a organisé en primeur au Québec une dégustation des 21 vins blancs mis en vente le lendemain matin. Le principe s’inspire un peu de la dégustation tenue en juin dernier pour l’arrivage des vins Cellier.

Le concept était moins formel que pour la dégustation Cellier et se voulait en quelque sorte inspirée d’un salon des vins. 21 vins étaient offerts à la dégustation, sans ordre particulier et sans présentation formelle de la part des animateurs. L’absence de présentation peut s’expliquer par le fait que très peu d’informations sur ces vins étaient disponibles au moment de la dégustation. Certains de ces vins avaient été commentés par Jacques Benoît lors d’une chronique dans La Presse, mais de manière générale, nous y allions pas mal à l’aveugle.

Voici donc les vins que j’ai préféré tout au long de la soirée. Toutefois, on doit noter que l’ordre de dégustation étant un peu aléatoire, il est fort probable que le vin ait souffert ou ait été bonifié par ce qui le précédait. De plus, avec 21 vins (et c’est mon seul point négatif de la soirée), on finit par se fatiguer et être moins en mesure d’apprécier les vins dégustés en fin de dégustation. Finalement, comme à l’habitude, il s’agit d’une sélection toute personnelle, vous êtes invités à laisser vos propres commentaires!

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