À chaque année, lorsque le mois de mai arrive, je trépigne d’impatience: Tastecam arrive! Cette rencontre annuelle de blogueurs vin (et bouffe) de l’est de l’Amérique du Nord dans une région viticole méconnue fait maintenant partie du calendrier annuel.
Long Island (où je n’y étais pas) puis les Finger Lakes, Niagara et la Virginie ont tour à tour accueilli les campeurs. Cette année, j’étais sur le comité organisateur pour amener tout ce beau monde au Québec!
Pendant une longue fin de semaine, on goûte beaucoup de vin. Du très bon et du moins bon mais un aspect est constant à chaque année: on part à la rencontre de passionnés qui mettent tout leur coeur dans leurs produits. Coup d’oeil sur quelques rencontres marquantes de ce cinquième Tastecamp.
Les organisateurs de TasteCamp sont fiers d’annoncer que la cinquième présentation de l’événement aura lieu au Québec du 17 au 19 mai 2013. Après Long Island, les Finger Lakes, la région du Niagara et la Virginie, cette fin de semaine de découvertes régionales explorera les environs de Montréal à la recherche de bons vins, mais aussi de bons cidres, de bières savoureuses et d’autres spécialités régionales.
Plus de 35 blogueurs et chroniqueurs d’un peu partout en Amérique du Nord sont attendus pour TasteCamp Québec, qui offrira à ses participants le mélange habituel de rencontres avec des producteurs, de dégustations et de visites de vignobles (et de vergers), ainsi qu’une des grandes traditions de l’événement, un souper où chacun contribue de bonnes bouteilles dans un esprit de belle camaraderie.
Lenn Thompson, le fondateur de TasteCamp et le directeur général du New York Cork Report, explique que « mon intérêt pour un TasteCamp Québec est venu un soir, pendant le TasteCamp que nous avons organisé dans les Finger Lakes, alors que Julien Marchand – qui fait partie du comité organisateur, cette année – m’a versé un cidre de glace. C’était une toute nouvelle catégorie de boisson artisanale, pour moi, et je voulais en savoir plus. Cette découverte a aussi permis de souligner que TasteCamp ne doit pas nécessairement se dédier exclusivement au vin. Je suis très heureux que nous ayons l’occasion d’explorer un des meilleurs territoires gastronomiques de l’Amérique du Nord, cette année. »
Le chroniqueur québécois Rémy Charest, qui fait partie du comité organisateur de TasteCamp depuis 2011, a ajouté que « pour mettre en valeur les qualités et la créativité qui est au cœur de la production québécoise d’aliments et de boissons alcoolisées, il fallait bien évidemment aller au-delà du vin, afin de toucher les cidres et les alcools de miel, d’érable ou de petits fruits, sans oublier les fromages et les autres spécialités gastronomiques. Les participants à TasteCamp auront très clairement une occasion de goûter des choses qu’on ne trouve nulle part ailleurs »
Activités confirmées
Les organisateurs de TasteCamp sont à finaliser un programme solide et diversifié qui touchera autant la région de Lanaudière que la Montérégie et l’Estrie, en plus de la ville de Montréal elle-même.
Parmi les événements confirmés, les participants auront droit à une présentation des trois décennies de viticulture au Québec par un de ses fondateurs, Charles-Henri de Coussergues, qui dirige le Vignoble de l’Orpailleur, établi en 1982. La visite du domaine et du vignoble sera suivie d’un déjeuner et d’une dégustation de vins et autres produits québécois.
Deux autres domaines bien connus, le Vignoble Carone et le Vignoble Les Pervenches offriront également des visites de vignobles et des dégustations. Le domaine Carone accueillera également un déjeuner et une dégustation de produits régionaux.
Le dimanche, comme dernier arrêt prévu au programme, le groupe aura la possibilité de découvrir certains des meilleurs cidres de glace québécois à La Face Cachée de la Pomme, producteur bien connu de Hemmingford, qui accueillera également des producteurs voisins et offrira un déjeuner.
Parmi les autres participants confirmés, on compte le Vignoble des Négondos, le Vignoble d’Oka et le Vignoble du Marathonien. D’autres annonces auront lieu au cours des semaines à venir, à l’approche de l’évènement.
Un souper convivial au Labo culinaire de la SAT
Le traditionel souper « apportez votre vin » aura lieu dans un des restaurants les plus en vue de Montréal, situé dans un lieu culturel tout à fait unique. Dirigé par les chefs Michelle Marek et Seth Gabrielse, le Labo culinaire de la Société des arts technologiques offrira un menu spécial mettant en valeur les produits locaux. L’endroit sera entièrement réservé au groupe de TasteCamp pour cette soirée spéciale.
Un hôtel pour les « Campeurs »
Le point de rassemblement des participants au cinquième TasteCamp sera en plein cœur de Montréal, ce qui permettra aux chroniqueurs et blogueurs de l’extérieur de découvrir la vie culturelle et la vie de nuit de la métropole. Un bloc de chambres à prix très compétitif a été réservé à l’Hôtel Zéro 1, à l’angle du boulevard Saint-Laurent.
À propos de TasteCamp
Le concept de TasteCamp, créé en 2009 par Lenn Thompson, directeur général du New York Cork Report, est très simple: offrir l’occasion à un groupe de journalistes et de blogueurs enthousiastes de se réunir dans une région qu’ils connaissent peu ou pas, afin qu’ils puissent découvrir le plus vaste panorama possible – en une fin de semaine – des spécialités régionales, tout en ayant la possibilité de rencontrer des vignerons et producteurs en grand nombre.
La plupart des régions viticoles émergentes cherchent à présenter leurs produits à de nouveaux publics, mais cette démarche peut représenter tout un défi. Grâce à TasteCamp, ce nouveau public vient découvrir ces richesses sur place.
L’événement n’est pas un junket : les participants paient leurs frais de voyages, y compris leur hôtel et leurs repas. Grâce à des commandites, les prix de certains repas peuvent être réduits considérablement.
Suivez les dernières nouvelles à propos de TasteCamp 2013:
• Sur Twitter: #TasteCamp
Pour faire partie des participants à l’évènement, contactez Lenn Thompson à l’adresse : lenn (at) newyorkcorkreport.com
Pour participer en tant que commanditaire, contactez Rémy Charest à l’adresse : remycharest (at) mac.com.
Pour d’autre information, on peut également contacter les coorganisateurs David Santerre (santerredavid (at) gmail.com) et Julien Marchand (julien (at) julienmarchand.com)
Typical conversation, before leaving the office to take part in this year’s Tastecamp.
– So you’re flying to Washington tonight? Do you have any plans for visit around the capital?
– Nope! I’m going there for Tastecamp, a meeting of wine bloggers. We’ll tour the local wineries for the weekend and discover that kind of wine they make there!
– Errrr… People are making wine in Virginia?
Indeed, wine in Virginia. I’ve had the opportunity of discovering the region’s offering along with around forty bloggers from all over the US (with a nice delegation from Québec). The goal of this annual weekend is to meet as many winemakers as possible and taste as much wine as possible during the course of a busy (but oh so fun!) weekend.
One the wine-level, Virginia is a textbook definition of an unknown wine region, but with plenty of potential, at least seen from here in Québec. Unknown, as not many wines make their way north of the border on the shelves of the SAQ (there are only 2 at the time or writing…). Full of potential because the best wines tasted over the weekend were fabulous. But the region lacks some maturity and we felt that many winemakers were still trying to figure out what to do with the cards that were dealt to them.
The main grape varieties planted in Virginia are the red Bordeaux grapes (cabernet sauvignon, merlot, cabernet franc, petit verdot) and, on the white side, viognier. The tell-tale sign that the region is rather young is the numerous experiments that are taking place: malbec, petit manseng, nebbiolo, barbera, syrah… As with every experiment, it’s often hit or miss…
Some great wines
Let’s start by the easy part, the best wines and encounters of the weekend.
The weekend started really strong, with a visit at Boxwood, a winery belonging to the former owners of the Washington Redskins. As you might guess, the winery reflects the ambitions and the means put at the disposition of the winemaker. However, and more importantly, the winery’s lovely setup is not the only reason to visit Boxwood.
The wines here show a vision and all strive towards a common goal. The two main cuvées of the winery, Boxwood and Topiary, each aim to be classic high-level Bordeaux blend. With a consultant winemaker like Stéphane Derenoncourt and a touch of good will, results and good wine usually flow. For 25$ at the winery (39$ at the SAQ), it is a good buy (ok, more at the winery than at the SAQ. The rosé would bring summer to pretty much any location and the Trelli’s, a blend that changes from year to year is a bit less complex but very good nonetheless.
In 2010, summer was hot. Scorching hot. It made the grapes pushing their maturity levels to the maximum, pushing the sugars up (and thus the alcohol level) and lowering the acidity of the resulting wine, throwing everything a bit out of balance.
This is exactly the opposite of what we were served by Blenheim Vineyards‘ Kirsty Harmon. Her Carbernet Sauvignon 2010 was showing only 13.5% ABV and sells for a mere 20$. Part of this success can be explained that she “picks for acid rather than sugar content”, which allows to keep balance even in hot years. Her motto is “Always overdeliver” and it clearly shows in her bottles. Currently, Blenheim’s wines are not availble in Québec, but I’ll be on the lookout for the bottles of this smiling winemaker if they ever make it north of the border.
However, the highlight of the weekend was without any doubt the visit at Linden Vineyards on Sunday morning. Jim Law is a pioneer and he is the example that all winemakers in Virginia should look up to. The wines were precise, always in balance (even in hot years like 2010 or in really bad years like 2011) and show what the state can do at its best. From the start of the Handscrabble vineyard walk, it was clear that it was the tour of the weekend. It was so good that it deserve its own article…! The Handscrabble Red 2008 (a Bordeaux blend, mainly made from Cabernet Sauvignon) and the Handscrabble Chardonnay 2009 were particularly stellar and I already look forward to sharing it with people I like. No hesitation: these were clearly the best wines of the weekend.
Lots of potential, but not quite there
Virginia is looking at Viognier to build its future and making it its signature grape. Those who know me well will remember that I am not a fan of viognier, as I find that the wines are often caricatural and lacking acidity. The virginia version of this grape did not reconcile me that much with the grape, as many of the samples that we had suffered from that lack of acidity.
However, the best ones served over the weekend really good. When it ages, viognier takes a much more interesting flavour profile. It loses its over-the-top floral side and acquires some yeasty notes (not unlike some aged champagne) and much more restraint and balance. Barboursville Vineyards Viognier Reserve 2002 was the best example of this type of wine, along with the Château-Grillet that we got to taste at the BYOB supper (thanks to whoever brought this great bottle!).
Some viogniers that were tasted would have some potential, but were obscured by some winemaking choices. The prime example is this viognier that was Breaux Vineyards Viognier 2010 which was served as an appetizer at the suppoer organized by them. It would have been pretty good except the fact that it was obscured by so much new wood that you could not taste anything else. It is a prime example of what I did not like in many of the wines that we got: the ever-so-present new oak flavours which are sometimes seen as an ingredient in wine rather than an accent brought by how the wine is made. Unfortunately, when a wine spends more than 18 months all in new oak, we can forget most of the fruit’s complexity as it will be hidden behind a thick veil of vanilla and toast.
The last point that I hope will be improved is the rather aggressive use of herbicide under vine rows. In the picture below (click to enlarge), we can see all the damage that was done by Roundup since one of the rows was missed in the background. There are other ways to deal with vegetation competing with vines than flatly killing them like that as we saw at Linden (where they encouraged growth of chicken weed as it kept many other invasive species at bay) or at Tawse during last year’s Tastecamp, where they used clover for the same purpose. Regardless of what is said regarding this practice, I would rather not find that much herbicide in my glass…
In the end, I was thrilled (as always) to discover the potential of this region which is rather unknown outside of its borders. If all producers could look up to Linden Vineyards and use that as an inspiration to better understand their terroir and how to use intelligently the tools that is put at their disposal, Virginia would be able to fulfill this potential. Until then, the wine lover who wishes to discover Virginia will need to taste and taste and taste in order to find what suits him. If I go back to Virginia, I know exactly where I am heading first.
Conversation typique, avant de partir du bureau pour participer à Tastecamp.
– Tu pars pour Washington ce soir? Que penses-tu aller visiter?
– J’y vais pour Tastecamp. On va passer toute la fin de semaine à explorer le nord de la Virginie et à déguster le vin qui s’y fait!
– Euuuh… Il se fait du vin en Virginie?
Effectivement, il se fait du vin en Virginie et j’ai eu l’occasion de découvrir un portrait de cette région vinicole méconnue en compagnie d’une quarantaine de blogueurs provenant d’un peu partout des États-Unis et du Canada. Le but est de cette fin de semaine est de rassembler plusieurs journalistes et blogueurs dans une région en émergence et de faire rencontrer le plus de vignerons et de déguster le plus de vins possibles au cours d’une fin de semaine. Au final, une fin de semaine chargée, mais particulièrement plaisante!
Au niveau vinicole, la Virginie est la définition parfaite d’une région méconnue, pleine de potentiel mais qui manque de maturité. Méconnue, puisque peu de vins se retrouvent sur les étagères de la SAQ (il y en a seulement 2 au moment d’écrire ces lignes). Pleine de potentiel parce que les meilleurs vins goûtés au courant de la fin de semaine étaient renversants. En manque de maturité parce que j’ai eu l’impression que la région se cherchait et que plusieurs vignerons cherchent encore comment tirer le meilleur de leur terroir.
Les principaux cépages cultivées en Virginie sont les cépages bordelais rouges (cabernet sauvignon, merlot, cabernet franc, petit verdot) et, en blanc, le viognier. Signe que la région est plutôt jeune, les expériences sont nombreuses: malbec, petit manseng, nebbiolo, barbera, syrah… Comme toute expérience, les résultats obtenus sont plutôt hétérogènes.
Des belles réussites
Commençons tout d’abord par les meilleurs vins et les rencontres les plus passionnantes du weekend.
D’entrée de jeu, nous sommes reçus chez Boxwood, propriété d’anciens propriétaires des Redskins de Washington. Les moyens sont évidemment à la mesure des ambitions de la maison. Fort heureusement, l’immobilier n’est pas la seule raison d’aller visiter Boxwood.
Les vins montrent une vision et une direction commune. Les deux cuvées principales du domaine Boxwood et Topiary, on vise des assemblages bordelais classiques de haut niveau. Avec un consultant comme Stéphane Derenoncourt et un peu de bonne volonté, on obtient des résultats à l’avenant. Pour 25$ au domaine (39$ à la SAQ), il s’agit d’un achat avisé (ok, plus au domaine qu’à la SAQ). Le rosé ferait apparaître l’été dans à peu près n’importe quelle température et le Trelli’s, un assemblage qui varie d’année en année, au gré du millésime. Toutes des belles cuvées.
En 2010, l’été caniculaire a poussé la maturité des raisins à la limite et a souvent donné des vins à haute teneur en alcool, larges et souvent un peu lourds. C’est tout le contraire de ce qu’on a retrouvé chez Blenheim Vineyards, où Kirsty Harmon nous a servi un Cabernet Sauvignon 2010 à 13.5% d’alcool qui se vend 20$. Sa devise: “Always overdeliver”. Un gros coup de coeur pour ce domaine et cette souriante winemaker.
Le clou du weekend est sans contredit la visite de Linden Vineyards dimanche matin. Jim Law est un pionnier en Virginie et il donne l’exemple que tous les vignerons de la région devraient chercher à suivre. Ses vins sont précis, toujours en équilibre et représentent ce que l’état peut faire de mieux. Dès le début de la promenade dans le vignoble Hardscrabble, il était clair qu’il ne fallait pas manquer cette visite. Linden Vineyards fera définitivement l’objet d’un article indépendant, mais j’ai déjà hâte de partager le Hardscabble Chardonnay 2009 et le Hardscabble Red 2008 (un assemblage bordelais à dominance de cabernet sauvignon) que j’ai ramené. Aucune hésitation possible, c’était le meilleur vin du weekend.
Une région avec du potentiel, mais qui se cherche
La Virginie cherche à se faire un nom avec son viognier. Viginia Viognier, avouez que ça sonne plutôt bien. Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un fan de ce cépage, que je trouve souvent caricatural et manquant d’acidité. Le version virginienne ne m’a pas particulièrement nécessairement réconcilié avec ce cépage. Toutefois, Barboursville Vineyards a choisi de servir un Viognier Reserve 2002 qui avait perdu son côté floral over-the-top pour faire place à plus de retenue et un côté levuré qui faisait penser à certains champagnes âgés (pour ceux qui avaient un peu d’expérience avec ce type de vin). J’ai bien aimé mon expérience, mais pas assez pour me lancer corps et âme dans le viognier, sauf peut-être le Château-Grillet que j’ai pu goûter lors du souper “Apportez votre vin”.
Lors du souper chez Breaux Vineyards (qui était par ailleurs excellent, on va se souvenir longtemps des pétoncles servies en apéro), nous avons goûté un viognier symptomatique de ce que je n’ai pas aimé de la région: l’omniprésence du bois neuf. Plusieurs vignerons se sont rendus coupables d’usage de barriques comme un ingrédient entrant dans la composition du vin, plutôt qu’un accent amené par l’élevage du vin… Lorsqu’un vin passe 18 mois en barriques neuves, on peut oublier la majorité de la complexité amenée par le fruit puisque ça sera tout masqué par les notes de vanille et de torréfaction apportées par le chêne. C’est bien dommage car souvent, on pouvait déceler que le vin aurait eu bien du potentiel n’eut été de cette épaisse couche de bois…
Finalement, l’autre aspect que j’ai remarqué est l’usage plutôt agressif d’herbicide sous les vignes. Dans la photo ci-dessous, on voit tout le ravage que peut faire le Roundup en contrastant le rang à l’avant-plan avec celui qui a été oublié juste derrière. Malgré ce que certains vous diront, je préfèrerais ne pas avoir ça dans mon vin…
Au final, j’ai aimé découvrir le potentiel de cette région qui est souvent méconnue à l’extérieur de ses frontières. Il faut que tous regardent vers les producteurs comme Linden et s’en inspirent pour mieux comprendre leur terroir et comment utiliser intelligemment les outils qui sont mis à leur disposition pour produire ce qu’une quarantaine de bloggeurs d’un peu partout sont venus tenter de trouver: du bon vin.
Le printemps prochain sera occupé, avec deux évènements qui s’annoncent particulièrement intéressants.
Dans un premier temps, le 27 et 28 avril, j’assisterai à la toute première édition du FoodCamp de Québec. Initié par Francis Laplante du blog Tranchedepain, le Foodcamp se veut une journée d’ateliers et de découvertes culinaires.
Pour l’instant, le programme détaillé n’est pas connu, mais on annonce déjà le concept de trios composés d’un producteur d’aliments de base, d’un transformateur (restaurateur, chef, charcutier, etc.) et d’un producteur de boissons, alcoolisées ou non. Avec un peu de créativité, chaque trio devra mettre ses produits et son imagination en valeur plutôt que de bêtement passer au travers de la gamme de produits. J’aime bien cette idée et j’ai hâte de voir comment elle sera mise en pratique!
Les 100 premiers billets pour le Foodcamp sont en vente depuis hier au coût de 35$ en prévente pour passer à 45$ lors de la vente régulière. La journée se déroule au Château Laurier, au coeur du Vieux-Québec. Le lieu est particulièrement bien choisi puisque j’y ai admirablement bien mangé en décembre dernier lors du party de Noël du bureau…!
Une virée en Virginie
La fin de semaine suivante, c’est dans la région de Washington que je vais me trouver, pour la quatrième édition de Tastecamp. Après une édition dans les Finger Lakes et une autre dans le Niagara, c’est le nord de la Virginie qui sera cette fois-ci investi par des blogueurs vinicoles de tous azimuths, afin de découvrir cette région méconnue.
Pour ma part, je n’ai jamais bu de vins provenant de cet état et la SAQ compte présentement deux vins de la Virginie. La découverte sera donc maximale et j’ai aussi bien hâte de revoir des visages connus, provenant des éditions précédentes. Vous en entendrez parler sur ce blog c’est certain!