Le blog a été plutôt muet ces derniers temps, puisque plusieurs changements sont survenus cet été, qui ont à la fois diminué la consommation de vin et le temps alloué à l’écriture…
Lors du mariage, avec le médaillon de veau gratiné au Fin Renard, nous avons choisi de servir El Miracle 2006, un assemblage de Tempranillo (65%) et de Syrah (35%) de l’appellation Valencia, sur la côte méditerranéenne. Avant tout un superbe rapport qualité-prix, on y trouve quelque chose pour plaire à tous: des tannins souples, un nez charmeur, un peu de bois (pas trop!). Couplé avec une grillade ou un plat de viande substantiel, il fera des miracles…!
Si les millésimes antérieurs étaient plus difficiles à trouver, on le retrouve maintenant en produit de spécialité en arrivage continu à la SAQ, pour le bénéfice de tous.
Un voyage de noces plus tard, de retour à Québec, la seconde transition prenait place: la prise de possession de notre première maison. Beaucoup de petits détails à arranger, à la fois avant et après le passage chez le notaire.
La veille du déménagement, au milieu de boîtes et dans un appartement presque vide, nous avons ouvert un Santenay Champs Claude Vieilles Vignes 2004, de Lucien Muzard.
Le nez est superbe, ça pinotte amplement. On y retrouve tout ce qu’on peut aimé dans un pinot bien évolué, des épices, un certain côté animal, mais sans trop s’éloigner du fruit. En bouche, on voit clairement que ce vin est sur ses derniers milles. L’attaque est belle est franche, mais le vin disparaît rapidement, sans vraie finale à proprement dire.
Deux jours plus tard, ce qui restait du vin était chose du passé, un peu comme cet appartement que nous venions de quitter. Aujourd’hui, dans la nouvelle maison, on recherchera des vins voués à un avenir brillant, qu’on aimera partager avec des amis à tout moment.