Lorsque vient le temps de choisir un vin, plusieurs critères peuvent influencer notre choix. Parmi eux, la réputation et les expériences précédentes avec les produits de la même maison comptent pour beaucoup. C’est exactement ce qui a guidé mon choix pour ce vin italien, dégusté à deux reprises, et je n’ai pas été déçu…!
J’avais une bouteille bouchonnée à échanger à la succursale de la SAQ près de chez moi et je me suis rabattu sur cette bouteille suite à des belles expériences avec le Moscato d’Asti Nivole et le Barbera d’Asti Superiore Le Orme. Je suis donc revenu à la maison sans vraiment trop à quoi m’attendre, mais avec la vague impression d’avoir fait une bonne affaire.
Cet assemblage de Barbera (50%), Cabernet Sauvignon (30%) et de Syrah (20%) m’a agréablement surpris dès le premier contact. Comme on pourrait s’attendre d’un vin du Piedmont, l’ensemble est assez sérieux et est très loin des bombes extra-confiturées que l’on pourrait retrouver en Australie ou en Argentine, par exemple. Le nez s’ouvre sur des notes boisée, mais sans tomber dans l’excès de la vanille et du goût de 2×4 que j’ai déjà expérimenté. En bouche, on détecte des notes de fruits noirs et de chocolat avec tout de même une belle acidité, ce qui fait que le vin conserve tout son équilibre. Les tannins ont eu quelques années pour s’enrober et s’assagir; il sont juste assez présents.
Depuis, j’en ai acheté deux autres bouteilles, l’une ouverte pendant la période des Fêtes et l’autre qui dort paisiblement dans le garde-robe. Je ne crois pas que le Airone va gagner beaucoup à vieillir plus, il est déjà très agréable. Il s’agit plutôt de trouver une bonne occasion pour ouvrir cette belle bouteille…!
Le millésime présentement affiché sur le site de la SAQ est le 2006. Il reste toutefois quelques 2004 sur les tablettes, souvent affublées d’un rabais additionnel afin d’écouler les stocks, pour notre plus grand plaisir…! Les commentaires lus sur le 2006 font état d’un millésime un peu moins bien réussi que les précédents… À voir!