Quelques vins pour l’apéro

Avec l’arrivée des vacances, le beau temps qui se met de la partie et les soirées qui s’étirent à l’extérieur, on est souvent à la recherche de rafraîchissements pour la fin de l’après-midi, à partager entre amis. Comme on est tous parfois à court d’idées, ou pour faire des découvertes, voici quelques idées en vrac!

Des bulles!

En plus d’être délicieux et rafraîchissant, il y a un élément festif qui rend instantanément les humeurs meilleures. Et en plus, contrairement à la croyance de certains, pas nécessairement besoin de prendre une deuxième hypothèque pour ouvrir des bulles de temps à autre!

Par exemple, le superbe pétillant naturel You Are So Bubbly est disponible chez Insolite Importation pour un peu plus de 20$. Il vient en caisses de 6, parfait pour finir l’été!

Sinon, on peut aller chercher dans le nord de l’Italie, où on produit le Prosecco. Souvent, ce sont des bulles pas trop chères et pas trop compliquées. Sur le patio, l’accord avec des chips nature sera surprenant et particulièrement réussi. Une fin d’après-midi au soleil, avec le Prosecco Crede Bisol et des bons amis est un synonyme de bonheur.

Du blanc!

À l’apéro, j’aime servir un vin blanc qui a une bonne acidité mais qui ne donne pas avec excès dans les fruits exotiques, ce qui a tendance à me lasser après une coupe. Par exemple, le Menetou-Salon Morogues du Domaine Pellé ou le Soave Classico de Pieropan (offert aussi en demie-bouteille pour les apéros plus intimes…) font toujours des bons candidats.

Pour les soirs où on cherche à célébrer une bonne nouvelle et qu’on veut augmenter le niveau, on peut se tourner vers le Chablis La Vigne de la Reine du Château de Maligny. Récemment encensé par Jacques Benoît dans La Presse et par Marc-André Gagnon sur Vin Québec, la SAQ écoule présentement les dernières bouteilles du plus récent arrivage. Je n’ai pas goûté personnellement au millésime 2010, mais tout pointe vers une aussi belle réussite que le 2009 dégusté chez un ami l’année dernière!

Du rouge!

Si vous penchez plus vers le rouge, j’ai tendance à privilégier un Beaujolais de bon niveau, comme le Raisins Gaulois, le vin issu des jeunes vignes du mythique domaine Lapierre. Pour 17,65$, vous vous désolerez lorsque la bouteille sera vide, ce qui risque d’arriver pas mal plus rapidement que prévu. Pour un exemple un peu plus structuré, mais qui conserve une fraîcheur exemplaire, le Fleurie Poncié du Domaine Vissoux vient de revenir à la SAQ. Ces deux bouteilles feront un malheur avec un simple plateau de charcuteries, encore une fois, partagé avec des bons amis.

Des bulles pour l’arrivée du printemps

Avec le printemps qui commence à se pointer le bout du nez, la tentation de sortir sur le balcon, un verre à la main, pour profiter du soleil sera grande pour plusieurs. Certains iront pour un classique rosé, bien frais, gorgé de petits fruits bien invitants. Pour ceux qui veulent sortir un peu de ce sentier battu (mais tout à fait agréable!), voici deux suggestions de bulles festives et printanières.

Des belles bulles espagnoles
Des belles bulles espagnoles

Tout d’abord, le Cava 1312 de la maison espagnole Mestres est tout indiqué pour célébrer le beau temps. Composé de l’assemblage classique du Cava (Macabeo, Paralleda et Xarel-lo), il est très aromatique à cause de l’élevage de 18 mois sur lies. Bien rafraîchissant, avec une belle ampleur en bouche et des bulles bien fines. Pour une vingtaine de dollars, disponible en importation privée chez Symbiose Vins en caisses de 12 bouteilles.

La seconde suggestion risque de disparaître de votre cave aussi vite qu’il y est entré. Ici, la méthode d’élaboration diffère légèrement: il s’agit d’un vin pétillant naturel (Pet’Nat pour les intimes). On peut résumer en trois étapes simples:

  1. On presse le raisin et on entame la fermentation alcoolique, comme on le ferait normalement pour tout type de vin.
  2. Avant la fin de la fermentation, celle-ci est stoppée en abaissant la température. Lorsqu’on vise une intervention minimale sur le vin, l’hiver peut se charger de ce travail (pas trop!) complexe.
  3. On embouteille alors et lorsque la température remonte, la fermentation se termine et le gaz carbonique qui y est libéré reste alors dans le vin.

Par opposition, dans la méthode champenoise, la fermentation alcoolique est menée jusqu’au bout puis une seconde fermentation est induite en bouteille (par l’ajout de levures) afin que les bulles se forment dans le vin. Évidemment, je simplifie ici dans le cas des deux méthodes…

Oh so Bubbly!
You are Bubbly, Oh so Bubbly!

Le Pet’Nat en question est le You are so Bubbly de chez Nana, Vins et Cie. Tout en nature, en fruit et en joie de boire. Au nez, on serait porté à croire que le vin sera légèrement sucré, avec un nez embaumant la fraise et la framboise. Toutefois en bouche, l’acidité et les bulles donnent une droiture et une vigueur qu’on n’aurait pas soupçonné initialement.

Servi en apéro avec un bagel à l’esturgeon fumé, la bouteille s’est vidée en moins de eux. Il fera certainement les beaux jours d’un apéro lors des premières chaleurs printanières. J’en ai trois an cave spécifiquement pour cette occasion! Au moment d’écrire ces lignes, il reste 27 cartons de 6 chez Insolite Importation, pour un peu plus de 21$ la bouteille. Si j’étais vous, je me lancerais sans aucune retenue…