Domaine de la Terre Rouge – Enigma 2006

Domaine de la Terre Rouge Enigma 2006
Domaine de la Terre Rouge Enigma 2006
Je vais l’admettre d’emblée: je ne suis pas particulièrement un fan de vins californiens. En effet, le pays de l’Oncle Sam arrive au 7e rang de mes achats les plus fréquents en 2008, derrière, entre autres, le Liban et le Chili. Ainsi, lorsque j’ai demandé une suggestion de vin pour accompagner un couscous de poulet à l’orange, j’ai été intrigué par un commentaire publié à la dernière minute vantant le Domaine de la Terre Rouge Enigma 2006 et ce fût assez pour me convaincre.

La cuvée Enigma est composée d’un assemblage de 55% de marsanne, 28% de viognier et 17% de roussanne, un assemblage typique du Rhône. Les vignes sont cultivées dans un sol volcanique à plus de 3000 pieds d’altitude, ce qui permet de conserver une bonne acidité dans le vin. Les vendanges manuelles précèdent une vinification sans éraflage. La fermentation des grappes entières se poursuit en barriques de chêne français pendant près de 10 mois avant d’être embouteillé.

Au nez, on est tout d’abord happé par les intenses odeurs qui sortent du verre. Des notes de miel et de fruits tropicaux sont à l’avant, sans donner dans l’excès par contre.

En bouche, la générosité de ce vin se poursuit. Cette fois, la texture est bien grasse, avec des une continuation du fruit. Deux choses ressortent principalement: on distingue bien le vieillissement en barriques avec des notes de bois bien présentes ainsi que malgré la texture grasse et le bois, l’acidité permet de conserver un bel équilibre. La finale est très longue, agréable et encore bien équilibrée.

Bien qu’un peu cher l’absolu, le vin en reste un bon rapport qualité-prix. Il serait bien intéressant de le servir à côté de vins du sud de la France, tels des Châteauneuf-du-Pape blancs. Le Terre Rouge Enigma s’en tirerait probablement fort honorablement.

[rating:4,5/5] Prix: 28 $
Code SAQ : 00921593

Châteauneuf-du-Pape, ou C9P pour les intimes…

Vignobles à Châteauneuf du Pape
Source: Luke Robinson, Flickr

Hier soir, j’ai eu le plaisir de participer à la dégustation organisée par Jean-Pierre Lortie à la SAQ Jean-Lesage ayant pour thématique l’AOC Châteauneuf-du-Pape. Au menu, 3 blancs, 9 rouges, beaucoup de produits de qualité et une soirée particulièrement sympathique.

Les trois premiers vins dégustés étaient les trois blancs. Normalement associée aux rouges, l’AOC Châteauneuf-du-Pape produit de très bons vins blancs, ne représentant que 6% de toute la production totale.

  • Château La Nerthe Beauvenir, 1999 – 108,00$
  • Château Rayas, 2000 – 109,00$
  • Domaine Grand Veneur, 2005 – 36,75$

Les deux premiers vins dégustés étaient dans la même classe que le dernier, et on pouvait le sentir facilement. Les deux vins présentaient des profils minéraux et au nez bien intense. Le Rayas présentait une texture plus grasse et une très belle finale. J’y ai noté des arômes animaux, plutôt inhabituels pour des vins blancs. Quelqu’un a même noté un nez de cretons dans le Rayas, je vais lui permettre de garder l’anonymat afin de conserver sa réputation… 🙂

De manière générale, La Nerthe et le Rayas arrivaient loin devant le Grand Veneur, avec un léger avantage pour La Nerthe.

Puisque l’appellation Châteauneuf-du-Pape est principalement reconnue pour ces vins rouges, il est tout à fait normal que la majorité de la dégustation en soit composée. Sur les 9 rouges qui furent servis, j’en conserve que les quatre meilleurs…!

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Bal en blanc – Cellier Express à la SAQ Jean-Lesage

Le 9 juillet, la succursale de la SAQ Jean-Lesage a organisé en primeur au Québec une dégustation des 21 vins blancs mis en vente le lendemain matin. Le principe s’inspire un peu de la dégustation tenue en juin dernier pour l’arrivage des vins Cellier.

Le concept était moins formel que pour la dégustation Cellier et se voulait en quelque sorte inspirée d’un salon des vins. 21 vins étaient offerts à la dégustation, sans ordre particulier et sans présentation formelle de la part des animateurs. L’absence de présentation peut s’expliquer par le fait que très peu d’informations sur ces vins étaient disponibles au moment de la dégustation. Certains de ces vins avaient été commentés par Jacques Benoît lors d’une chronique dans La Presse, mais de manière générale, nous y allions pas mal à l’aveugle.

Voici donc les vins que j’ai préféré tout au long de la soirée. Toutefois, on doit noter que l’ordre de dégustation étant un peu aléatoire, il est fort probable que le vin ait souffert ou ait été bonifié par ce qui le précédait. De plus, avec 21 vins (et c’est mon seul point négatif de la soirée), on finit par se fatiguer et être moins en mesure d’apprécier les vins dégustés en fin de dégustation. Finalement, comme à l’habitude, il s’agit d’une sélection toute personnelle, vous êtes invités à laisser vos propres commentaires!

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Dégustation Cellier Espagne – Portugal, Compte-Rendu

Cellier
Source:SAQ

De retour de la dégustation du groupe B… Avant tout, merci à Jean-Pierre Lortie, d’avoir organisé cette soirée. C’était très apprécié visiblement par tous les participants et j’y retournerai assurément…

Le top 5 de notre groupe était le suivant:

  1. Les Terrasses 2005, Priorat, Alvaro Palacios. Un vin très complexe, fruits fleurs, très bien équilibré et avec un bon potentiel de vieillissement. 34.75$
  2. Monastrell Altos de la Hoya 2005, Jumilla. De l’avis assez général, le meilleur rapport qualité prix, à 14.95$. Nez de fruits sucrés, de Porto vintage et de cuir. En bouche, ça goûte les épices et la viande et rappelle le couscous (ici, le couscous vient d’Aubry, mais notre table du moins semblait tout à fait d’accord). À manger avec un plat bien épicé (pas piquant… épicé!!)
  3. Égalité entre le Post Scriptum de Chryseia 2005, douro et le Monastrell HC Heredad Candela 2005. Personnellement, pas particulièrement aimé le HC et le Post Scriptum avait un nez assez étrange de yougourt à l’ouverture, mais ce dernier mérite pleinement de se retrouver en 3e place. Tout de même… 23.50$ pour le HC et 25.95$ pour le Post Scriptum.
  4. Terras Gauda O Rosal 2006. Vin blanc dégusté en ouverture de dégustation. Nez imposant d’agrumes et assez gras en bouche. Il était intéressant lors du début de la dégustation et est devenu très bon lorsque j’en ai repris à la toute fin. J’en achète une bouteille demain. (23.50$)
  5. Égalité entre le Vilosell 2005 et le Tinto da Ânfora Arraiolos 2005. Personne à ma table n’a particulièrement aimé le Vilosell, mais on s’entendait pour dire que le vin pourrait/mériterait de vieillir car il ne se livrait pas beaucoup à nous. Le Tinto da Ânfora, dégusté tout de suite après le Vilosell, présentait un nez de fruit confit (d’abricot séché). Très bon, pas très boisé et bien équilibré. Un bon vin, j’en achèterai probablement. 20.95$ pour le Vilosell (vaut pas ça, à mon avis) et 16.50$ pour le Tinto da Ânfora (prix honnête…).

Trio Reserva, Concha y Toro, Casablanca valley, 2007

  	
Sauvignon blanc Trio Reserva Concha Toro Casablanca valley 2007
Source: SAQ

Bu le 2007 en fin de semaine dernière et ce vin est le premier à avoir goûté à la médecine de notre ami l’évier…

Bu tout d’abord en picnic (quand même assez froid, pas assez tiède pour que la température joue beaucoup), et on a tout de suite noté l’acidité de ce vin.

Premier commentaire, à la fois de ma blonde et le mien: “Oh boy, c’est acide ça…” Disons que ça nous rappellait L’Orpailleur bu au premier cours de vin de la SAQ…

Oui, on y trouve des notes de pamplemousses et d’oranges, mais l’acidité était tellement forte qu’elle nous empêchait tout appréciation du vin.

On l’a regoûté deux jours plus tard, avec du poisson grillé et bien qu’il s’en soit tiré légèrement mieux, il nous a presque donné l’impression de prendre une bonne cuillerée de jus de citron.

Will not buy again. (74 pts)