Faire du vin au Québec

La semaine dernière, nous avons profité d’une rare belle journée de fin de semaine pour faire une petite escapade sur la Côte de Beaupré. Nous nous sommes arrêtés au Vignoble du Moulin du Petit-Pré, à Château-Richer afin de visiter le vignoble et de participer à la dégustation des produits qui y sont faits.

Une discussion récemment sur le forum Fou du Vin montre que les gens sont partagés quant à ces produits. Toutefois, un consensus semble s’être formé au fil de la discussion: il faut être bien courageux pour se lancer dans la culture de la vigne au Québec: la température, le sol ainsi que la longueur de la saison jouent contre les producteurs québécois.

On réussit toutefois à faire quelques produits, principalement dans le domaine du vin de glace ainsi que, dans une moindre mesure, les vins blancs. Cette conclusion rejoint l’expérience que j’ai eu lors de la dégustation au Moulin du Petit-Pré la semaine dernière: le vin le mieux réussi était de loin le Cristaux de Givre, un vin de vendange tardives s’apparentant à certains vins de glace. Les vins blancs, particulièrement la Veuve la Caille, étaient aussi plutôt réussis. Quant aux vins rouges, des vins de négoce, ils prouvent que le Québec a beaucoup de chemin à faire, tant au niveau de la viticulture, de la vinification de ces raisins et aussi du climat. Aaah, habiter en Toscane, tout serait différent…! 🙂

Un nouveau jouet…

Ceci est mon premier post en direct de mon nouveau Eee PC 900. Fort de son écran de 9 pouces de diagonale, il a fière allure auprès du Macbook de Geneviève… On dirait son petit frère…!

Les premières impressions sont particulièrement positives. L’ordinateur est tout petit, parfaitement silencieux (vive les disques durs Solid State) et l’écran offre une résolution de 1024×600, ce qui suffit amplement à la majorité des pages internet. Comme il est tout petit, je pourrai le traîner partout sans être encombré.

J’ai toutefois eu quelques petits problèmes lors de la mise en route de l’appareil, que j’ai heureusement tous réussi à régler. Pour une raison qui m’échappe, l’ordinateur ne voulait pas se connecter à mon réseau sans fil tant que je crée pas la connexion sans fil manuellement. Il m’a ensuite été assez difficile de faire reconnaître la bonne configuration de clavier. L’ordinateur ayant été acheté à Vancouver, les langues préinstallées étaient l’anglais et le chinois. Il m’a finalement fallu installer l’Advanced Mode du bureau (que j’aurais fait de toute manière) afin de pouvoir ajouter la configuration du clavier voulue (ca-fr). J’ai ensuite dû désinstaller le package gcin afin de pouvoir taper correctement les accents circonflexes. Finalement, j’ai mis le Eee PC à ma main et je suis satisfait du résultat que j’obtiens…

Il me faudra quelques jours afin de me forger une opinion définitive, mais j’anticipe que l’Eee PC devienne un de mes instruments préférés… 🙂 Il s’agit du complément d’ordinateur de table idéal…!

Paul McCartney à Québec – Mémorable!

Les qualificatifs manquent pour décrire le spectacle de Paul McCartney hier sur les Plaines. On pourrait osciller facilement entre magique, généreux et mémorable.

Pendant un peu plus de 2h30, l’ex-Beatle nous a tenu debout, succès après succès, jusqu’au 2e rappel, conclu brillamment avec The End. Toutefois, il est difficile d’énumérer tous les moments forts: All my Lovin’ au début du spectacle, Blackbird, impeccable en solo, A Day in the Life ou bien Let it Be, avec la marée humaine chantant en choeur.

Bravo à Sir Paul, aux 250 000 spectateurs qui formait la gigantesque foule ainsi qu’à l’organisation de manière générale. Une soirée dont on se souviendra longtemps!

Photo: Bernard Brault, La Presse

Festival d’été de Québec 2008

Le Festival d’été tire à sa fin et ce dimanche pluvieux nous offre l’occasion parfaite pour dresser un bilan de ce 41e Festival.

On retrouve des hauts et des bas tout au long de ces deux semaines de musique. Commençons par les hauts, il y en a plus et ça reflète mieux mon appréciation générale du Festival…! Il n’est pas facile d’arriver à une liste définitive où l’on peut établir qu’un spectacle est meilleur qu’un autre, mais on peut séparer ce que j’ai aimé de ce que je n’ai pas aimé!

  • Joseph Arthur à l’Impérial
  • J’en ai parlé précédemment, mais le spectacle de Joseph Arthur à l’Impérial de Québec était mémorable. Guitare, harmonica et voix: on n’a pas vraiment besoin de plus lorsqu’on a des bonnes chansons. De plus, j’adore le fait que Joseph Arthur enregistre ses spectacles et est ensuite en mesure de vendre des disques du spectacle une dizaine de minutes après la fin de celui-ci. Comme coup de marketing, c’est assez génial.

  • Calexico à Place d’Youville
  • Je suis un fan fini de Calexico. Ça n’en prenait pas beaucoup afin de me convaincre que le spectacle allait être excellent. C’est tout à fait ce qui s’est passé. Puisant allègrement dans ses plus anciennces compositions (Minas de Cobre, beaucoup de pièces tirées de Feast of Wire), dans leur plus récent album (Garden Ruin), ils ont même trouvé le temps de jouer 3 nouvelles pièces qui se retrouveront sur leur album à paraître au mois de septembre.

  • The Lost Fingers au Pub St-Alexandre
  • Le phénomène de l’heure au Québec, surtout depuis leur triomphe au Festival de Jazz de Montréal, se nomme The Lost Fingers. La recette est simple, mais terriblement efficace: ils reprennent des hits des années ’80 à la façon jazz manouche. Le nom même du groupe est un hommage à Django Reinhardt. Le groupe venant de Québec, ils avaient de l’énergie à revendre et l’ambiance dans le petit Pub St-Alexandre était électrique. Simplement pour l’accueil que la foule de Québec a réservé au groupe, ce spectacle mérite de se retrouver dans mon top 3.

  • The Frequency et The Bravery à l’Impérial
  • Je dois admettre que je suis allé à ce spectacle en n’ayant absolument aucune idée préalable de ce que j’allais voir cette soirée-là. Tout d’abord, une solide heure avec The Frequency, une sorte de croisement entre Pink Floyd, Air et des guitares bien branchées. Le tout est particulièrement sympathique, au point que je suis revenu de cette soirée avec leur disque et qu’il est joué assez régulièrement.

    Ensuite, The Bravery est venu mettre le feu à l’Impérial. Un groupe très énergique, qui donne tout ce qu’il a sur scène. Musicalement, on dirait du rock britannique, dans le même courant que ce que peut faire Arctic Monkeys. La performance du guitariste Michael Zakarin valait à elle seule l’admission. Avec ses airs de Pete Townsend, il avait particulièrement l’air de s’amuser… Bref, un spectacle très solide.

Da manière générale, les spectacles qui ont été présentés étaient de très haut calibre et chacun d’eux valaient le prix exigé pour le macaron du Festival (20$ en prévente…!). J’ai quelques regrets par contre:

  • La soirée jazz manouche avec Lost Fingers and Friends, sans Lost Fingers et sans le jazz manouche, ça perd un peu de son charme… Ce n’est pas L’Orosité ni JMC Project qui vont me convaincre de rester jusqu’aux petites heures du matin pour le programme principal.
  • The Musical Box, c’est très très bon, mais ce n’est pas tout à fait approprié sur les Plaines. Ce type de musique prend un son exemplaire et un ambiance un peu plus chaleureuse pour être appréciée à sa juste valeur.
  • De manière générale, les gens se comportent bien, mais la loi du grand nombre veut qu’il y ait un pourcentage non négligeables de ***** dans une foule. Mais bon, on ne peut pas y faire grand chose…

À l’année prochaine! 🙂

Joseph Arthur – Festival d’été de Québec

Au courant des derniers 10 jours, la ville de Québec s’est animée grâce au Festival d’été de Québec, qui présente 2 semaines de musique à l’extérieur et dans certaines salles de la ville. Cette année, les têtes d’affiches étaient, entre autres, Van Halen, Charles Aznavour et Wyclef Jean.

Personnellement, j’ai plus assisté à des spectacles plus restreints et la musique y était particulièrement bonne. J’ai tout spécialement aimé les spectacles présentés à l’Impérial de Québec. La salle y est presque intime et ce soir-là, Joseph Arthur nous a donné une impressionnante démonstration à la Bob Dylan: guitare, voix et harmonica. Magique!