La langue anglaise a cette capacité de se prêter sans effort aux néologismes. Parmi ceux-ci, le joli Somewhereness, tiré de Making Sense of Wine, de Matt Kramer. Somewhereness, c’est ce qui nous permet d’identifier qu’un tel vin vient d’un tel endroit, qu’il a été fait dans des conditions particulières. C’est ce qui me rend heureux dans une bouteille de vin.
On ne peut pas faire semblant, avec l’esprit des lieux (somewhereness). On ne peut pas le fabriquer. En fait, on ne parvient même pas à en comprendre la source. Mais quand on goûte un vin qui l’exprime, on le sait tout de suite. – Matt Kramer, Making Sense of Wine.
C’est autour de ce terme porteur qu’une douzaine de vignerons de la péninsule du Niagara se sont regroupés afin de faire connaître leur région. Montrer ce qui rend cette région coincée entre le lac Ontario et le Niagara Escarpment unique. Montrer vers où une région somme toutes assez nouvelle sur l’échiquier mondial peut faire de mieux lorsque les meilleurs producteurs tirent dans la même direction, sans pour autant renier l’individualité de chaque domaine et l’unicité de chaque vignoble.
Ce groupe était à Québec en ce joli lundi de février, pour faire goûter l’esprit du Niagara aux sommelier et aux médias de Québec, avec, en prime, une dégustation à l’aveugle menée par la toujours aussi inspirante Véronique Rivest.
Au menu, une vague de riesling inspirants qui ont su combiner avec brio dans le même verre sucre et acidité, dans un impressionnant exercice d’équilibriste. Un joli tir groupé dans lequel le Cave Spring Riesling CSV 2010 s’est démarqué par sa complexité et sa grande buvabilité. Il s’agit du genre de vin qu’il est très difficile de recracher lors d’une dégustation… Même si les taux de sucre atteignaient jusqu’à 15 g/L (pour le Charles Baker Picone Vineyard 2013), on ne les goûtaient presque pas puisque le vin possède cette acidité qui garde la bouche bien vive.
Du côté des chardonnays, c’est la fraîcheur du climat que les vignerons mettent de l’avant dans le verre, dans un formidable tir groupé. Dans les trois verres, toujours un équilibre entre l’ampleur d’un chardonnay bien mûr, d’un élevage discret et bien maîtrisé et de la fraîcheur du climat ontarien. J’ai eu une faible préférence pour le County Chardonnay 2013 de Norman Hardie, qui avait un petit extra de vitalité, quoique le Saunders Vineyard 2013 de Bachelder et le Tête de Cuvée 2011 de Hidden Bench n’étaient pas loin derrière. En pirate dans cette vague, le Meursault Vieilles Vignes 2014 de Buisson-Charles, complétait la vague avec brio.
Du côté des pinots, le Pinot Noir Essence 2011 de 13th Street a su regarder le Savigny-lès-Beaune 1er Cru la Dominode 2013 de Pavelot droit dans les yeux, même s’il lui concède près de 15$ au niveau du prix. Présentés dans le salon qui a suivi la classe de maître, le Wismer-Parke 2014 et le Lowrey 2014 de Bachelder (deux vins vinifiés de manière rigoureusement identique) sont du genre à faire plier les genoux et valent amplement les 45$ demandés, lorsqu’ils arriveront en SAQ au courant du printemps. Surveillez les tablettes et demandez à votre conseiller d’en faire venir près de chez vous!
Les assemblages bordelais ont été ceux qui m’ont le plus laissé sur ma soif, car peu ont pu approcher l’élégance et le classicisme de la Réserve de Léoville Barton 2012, même si je serais curieux de revisiter le Stratus Red 2012 dans de nombreuses années, qui s’est présenté tout d’un bloc aujourd’hui (et qui ne me donnait pas beaucoup de plaisir, pour être bien franc, malgré de belles promesses).
La dégustation montre qu’ils se comparent sans complexe avec ce qui se fait de mieux sur la planète, au niveau du riesling et du chardonnay à tout le moins. J’en ressors en me demandant pourquoi je n’ai pas plus de vins ontariens en cave, un sentiment que j’éprouve rarement avec autant d’intensité en sortant d’une activité vinicole.
Cette semaine débute la saison la plus chargée de l’année dans le domaine du vin au Québec, celle des différents salons des vins. Plusieurs vignerons sont en ville pour faire goûter leurs produits et les agents ne savent plus trop où donner de la tête…!
Pour l’amateur de vin, c’est un peu Noël avant le temps. Les événements sont nombreux, le vin coule à flots et les rencontres toutes plus intéressantes les unes que les autres.
C’est aussi un occasion unique de découvrir les différents produits offerts en importation privée. En tête de liste, le salon VIP du Raspipav, qui se tient du 29 au 31 octobre à Montréal et le 1er novembre à Québec. Il s’agit d’un des beaux salons de l’année, diversité et coups de coeur sont toujours au rendez-vous.
On se prépare en jetant un coup d’oeil au site web des différentes agences participantes, mais rendu sur place, on se laisse souvent guider par les rencontres. À ne pas manquer, François Morissette au kiosque de la QV pour goûter aux meilleurs vins canadiens et les vieux millésimes de Gulfi au kiosque de Bambara Sélections, pour comprendre que le Nero d’Avola est autre chose qu’un gros rouge qui tache.
Ne vous laissez surtout pas intimider par l’acronyme VIP, l’importation privée est accessible à tous. L’étape la plus compliquée étant de savoir quel produit commander et via quelle agence, ce salon vient offrir une opportunité inégalée de déguster côte-à-côte plusieurs vins qui ne sont pas offerts sur les tablettes de la SAQ. Chose exceptionnelle, il sera possible d’acheter ces vins à l’unité dans le cadre de ce salon. Si vous ne pouvez pas profiter de cette ouverture, ce n’est quand même pas compliqué, l’importation privée!
Ensuite, c’est la fête des vins du Québec qui a lieu jusqu’à demain au Marché Bonsecours à Montréal. Vous pourrez constater le progrès de la viticulture québécoise au cours des dernières années. Allez voir mes amis du Vignoble de Sainte-Pétronille et tombez sous le charme du Voile de la Mariée ou du Ste-Pétronille Réserve, un des bons vins rouges faits au Québec.
Finalement, la semaine se termine en grande avec La Grande Dégustation de Montréal, du 3 au 5 novembre, avec comme thématiques cette année Chili, Argentine, Syrah et Whiskey. Avec tous ces thèmes différents, difficile de ne pas trouver son compte. Pour ma part, je ne manquerai pas Pedro Parra du Clos des Fous, Marco Antonio De Martino de De Martino pour découvrir le Chili post-plant-de-tomate et les grands Brunelli de Biondi Santi et je me replongerai dans mes souvenirs du Douro avec Ramos Pinto et Quinta da Noval.
Et ça, c’est sans compter tous les événements organisés en marge de ces grands salons. Bref, vous n’aurez bientôt plus soif!
On ne se le cachera pas, pour la moyenne des ours, l’importation privée intimide. Plus souvent qu’autrement, on rencontre la bouteille d’importation privée au restaurant, dont le sommelier vante la petite production tirée des 2.3 hectares de vigne léguées par l’arrière-grand-père, le petit coin de pays que personne ne connaît encore et le fait qu’elle ne soit pas disponible sur les tablettes des succursales de la SAQ.
Il est effectivement un peu difficile de s’y retrouver, puisque les agences sont souvent petites et orientent principalement leur offre vers les restaurants, qui sont forcément leurs plus gros acheteurs. Ceci ne devrait pas vous arrêter, puisqu’il est très facile de mettre la main sur des vins d’importation privée, une fois qu’on a décidé le vin que l’on veut acheter.
Pour ce faire, profitez de l’occasion qui s’offre à vous cette fin de semaine à Montréal, le 8e Salon des Vins d’Importation Privée, organisé par le RASPIPAV. Une vingtaine d’agences était présente à Québec ce jeudi afin de faire découvrir leurs produits aux restaurateurs et aux membres des médias, dont voici quelques coups de coeur. Comme dans beaucoup de salons, peu importe le nombre de vins dégustés, il en reste toujours 3 ou 4 qui ressortent clairement du lot…
C’était sorti la semaine dernière dans les médias: la Commission de révision permanente des programmes du gouvernement du Québec proposerait de revoir le modèle du monopole d’état de la Société des Alcools du Québec. Aujourd’hui, le deuxième rapport de la commission a été déposé et on a un peu plus de détails sur ce qui est proposé. Regardons ça d’un peu plus près.
La commission a accouché d’un rapport qui analyse le côté financier de la SAQ. On y note que le ratio de frais d’administration sur les ventes nettes est plus élevé des marchés étudiés (21% en 2014), tout comme le ratio rémunération sur ventes nettes (13% en 2014). Suite à ce constat – et un bref regard sur les modèles en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique – la Commission se lance dans les questions et recommandations.
Premièrement, est-ce que l’État doit s’impliquer dans le commerce des vins et spiritueux? Directement liée à la prohibition aux États-Unis, on conclut que la valeur de la SAQ est directement liée à la situation de monopole dans laquelle elle est placée. Une règle du pouce comptable situe la valeur de la SAQ à environ 12.5 milliards de dollars, chiffre qui peut être contesté dans un sens comme dans l’autre selon la méthode d’évaluation utilisée.
Deuxièmement, est-ce que la SAQ est efficiente, comme organisation? À la lumière des chiffres présentés précédemment, la conclusion est brève et sans appel (page 38):
Comme les données précédentes le démontrent, la gestion de la SAQ paraît peu efficiente.
Selon elle, le ministère des Finances doit faire son travail d’actionnaire unique plus sérieusement, en demandant des améliorations directes à la gestion, ce que le président du Conseil du Trésor, Martin Coiteux, a fait rapidement dans le courant de la journée. L’autre levier, selon la commission, est de libéraliser le commerce des vins et spiritueux au Québec. Voici donc l’intégrale du paragraphe intitulé Une réponse simple : libéraliser le commerce des vins et spiritueux :
La façon la plus simple d’améliorer l’efficacité du commerce des vins et spiritueux consisterait à libéraliser cette activité, en mettant fin au monopole actuel de la SAQ et en ouvrant ainsi la porte à la concurrence.
Une telle libéralisation profiterait directement aux consommateurs. Elle favoriserait le développement de la vente des produits, grâce à la concurrence et à la réduction des prix qui en résulteraient.
Il reviendrait à la SAQ – dont le statut public serait maintenu – de relever le défi et de mettre en œuvre des stratégies appropriées pour profiter de ses atouts et s’adapter au nouveau contexte.
Afin de conserver le milliard de dollars que la SAQ verse en dividendes à chaque année au gouvernement du Québec, la commission propose plutôt d’abolir le dividende versé au gouvernement et de le remplacer par une hausse de la taxe spécifique sur l’alcool d’un montant équivalent, ce qui sur papier se fait à coût nul.
Voici donc l’intégrale de la recommandation #41:
Recommandation no 41
La commission recommande une remise en cause approfondie du modèle d’affaires défini par le Québec dans le secteur de la vente des vins et spiritueux.
La commission ne s’interroge pas sur le caractère public de la société. Elle remet en cause le monopole qu’elle détient.
De multiples signes indiquent un effritement pratique de la portée réelle du monopole, en raison des stratégies des intervenants du secteur privé et du développement rapide du commerce en ligne.
Ce monopole explique l’importance des frais d’administration associés aux activités de la SAQ – des frais d’administration qui se répercutent directement sur le prix au consommateur.
La commission recommande donc que le gouvernement libéralise le commerce des vins et spiritueux, en prenant les moyens nécessaires pour protéger les revenus actuellement perçus sous la forme de dividendes. La SAQ serait ainsi mise en concurrence avec d’autres entreprises.
Seize pages plus tard, le sort du monopole de la SAQ est réglé.
De son côté, dans un communiqué, la SAQ mentionne les points suivants:
Les profits ont presque doublés depuis 10 ans, à la demande du gouvernement, pour s’établir à 1.034 milliard $ en 2015
La SAQ performe mieux que l’ensemble du commerce de détail au Québec au cours des 10 dernières années
Elle offre un autre calcul des frais d’administration, mentionnant qu’ils sont à 19 sous par 1$ de ventes, en baisse de 6 sous depuis 2005.
Quelques questions doivent être posées et n’ont pas été du tout abordées ou démontrées par la Commission.
Est-ce qu’une concurrence va obligatoirement mener à une baisse des prix? La démonstration de cette affirmation reste à faire. Bien qu’elle tienne dans les livres d’économie, l’application sur le terrain reste à démontrer. Le rapport IRIS d’avril 2015 cité par la SAQ conclut que les prix ont crû deux fois plus vite en Alberta qu’au Québec depuis la privatisation, selon un échantillon de 12 (!!) produits. Une vérification plus poussée devra être faite.
Toutefois, selon moi, le grand absent de ce rapport, c’est le consommateur. Est-ce que le consommateur va y trouver son compte? On doit garder en tête le prix, mais aussi la mise en disponibilité des produits à la grandeur de la province. Si les petits cavistes risquent d’apparaître au centre-ville de Montréal ou de Québec, est-ce que le consommateur de Val d’Or ou de Sept-Îles va avoir accès à près de 26000 produits (incluant les importations privées, présentement gérées par la SAQ)? Aussi – en admettant une baisse des prix due à la concurrence – est-ce que cette baisse se ferait aussi sentir dans les régions éloignées des grands centres? Laissez-moi en douter.
Voici donc quelques suggestions, qui ne rendront pas la SAQ parfaite, mais qui pourront permettre au consommateur et aussi aux différents acteurs de l’industrie d’y trouver leur compte. Qu’on ait à jouer sur le ratio de taxe versus majoration de la SAQ pour les rendre viables, ce n’est pas le point principal puisque ça devrait être transparent pour le client.
Enlever les barrières à l’importation privée et rendre les produits disponibles sur SAQ.com.
En comptant les produits en importation privée, la SAQ commercialise 26 000 produits, dont près du deux tiers des références se font via ce canal tellement méconnu que même l’intervieweuse de RDI National qui recevait le président du RASPIPAV ignorait qu’un particulier pouvait commander des vins en IP… Permettre de commander le vin à l’unité permettrait aux particuliers de profiter de l’offre et afficher les vins sur SAQ.com les feront sortir de l’inventaire pas mal plus rapidement.
Permettre aux agences d’importation de vendre directement, en ligne et en magasin
Les agences d’importation devraient pouvoir vendre leurs produits directement aux consommateurs qu’ils rejoignent. Une petite boutique qui leur permettrait d’avoir pignon sur rue et un site internet complémentaire pour rejoindre le consommateur éloigné? Je suis certain que plusieurs agences n’attendent que ça.
Lever les barrières interprovinciales sur le commerce du vin canadien
Si la SAQ veut vraiment promouvoir le vin québécois comme elle l’annonce sur plusieurs tribunes, elle doit être en mesure de laisser les producteurs exporter leurs vins s’ils le désirent. Dans un autre sens, si un consommateur québécois veut acheter un vin ontarien en ligne (sans autre intermédiaire), il doit être capable et, logiquement, les taxes applicables devront s’appliquer. Perte de revenus potentiels pour la SAQ? Je n’y crois pas.
Est-ce que ces recommandations vont régler tous les problèmes – réels ou perçus – de la SAQ? Certainement pas. Est-ce qu’elles vont permettre de mettre le client de la SAQ à l’avant-plan et aider le commerce des vins et spiritueux à s’éloigner des lois qui datent de l’époque de la Prohibition? Je pense fermement que oui.
NB. On note que la SAQ affirme n’avoir pas été invitée à participer aux travaux de la commission, qui s’est contentée d’analyser les documents qui sont disponibles au public, notamment le rapport annuel, disponibles ici.
Sources:
Rapport de la Commission de révision permanente des programmes, CAP SUR LA PERFORMANCE, Volume 2: https://revisiondesprogrammes.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/rapport_2015_vol2.pdf
Coiteux rabroue la SAQ et Revenu Québec, Tommy Chouinard, La Presse: http://www.lapresse.ca/actualites/national/201508/31/01-4896724-coiteux-rabroue-la-saq-et-revenu-quebec.php
RAPPORT DE LA COMMISSION ROBILLARD, Communiqué de presse de la SAQ: http://www.saq.com/content/SAQ/fr/a-propos/la-saq/nouvelles/rapport-de-la-commission-robillard.html
Rapport de recherche: Doit-on privatiser la SAQ?, Philippe Hurteau et Simon Tremblay-Pepin: http://iris-recherche.s3.amazonaws.com/uploads/publication/file/SAQ-Interactive-VersionFinale22.pdf
Lorsqu’on pense à Bordeaux, on a immédiatement en tête les grands châteaux prestigieux, les crus classés du Médoc et à la superbe place de la Bourse en bordure de la Garonne. C’est bien beau et c’est ce qui fait courir les foules, mais Bordeaux c’est significativement plus que ça.
Regroupés sous l’appellation Côtes de Bordeaux depuis 2009, les quatre appellations connues autrefois comme Premières Côtes de Blaye, Premières Côtes de Bordeaux, Côtes de Castillon et Bordeaux Côtes de Francs produisent maintenant près d’une bouteille de Bordeaux sur 10 et est la troisième plus importante AOC en France, avec ses plus de 1000 producteurs. Ici, le merlot domine, car les quatre zones sont situées sur les collines de la rive droite de la Garonne.
Le plus beau de l’histoire, c’est que ces domaines sont, dans la plupart des cas, des domaines à échelle humaine, qui, en prime, produisent des vins au prix abordable. Une quinzaine de producteurs étaient en ville à l’occasion de Bordeaux Fête le Vin à Québec et ont organisé un dîner auquel j’ai eu le plaisir d’être convié.
J’ai eu l’occasion de passer le dîner en la charmante compagnie de Christelle Gauthier, vigneronne au Château Roque le Mayne, dans l’appellation Castillon Côtes de Bordeaux. Elle nous livre un vin honnête – dans le bon sens du terme! – qui embrasse le terroir bordelais classique mais en lui ajoutant une touche épicée en finale, provenant d’une proportion de malbec assez importante. Pour le prix demandé de 23, 25$, difficile de demander mieux! Le vin est très bien équilibré, ce qui augure bien si on veut en mettre quelques exemplaires de côté.
Autre coup de coeur aussi pour le Château Grand Barrail, qui était présent sur nos tables dans le millésime 2014. Ici, autre lecture du terroir, sans élevage en barrique, que de la cuve inox pour préserver la pureté et la fraîcheur du fruit. Un fruit croquant et généreux, qui nous montre une autre facette du vignoble bordelais, qui est parfois caché par un élevage trop important.
Pour avoir une idée du potentiel vinicoles de Côtes de Bordeaux, jetez un oeil au Château d’Aiguilhe, disponible dans le millésime 2004 (!) dans quelques succursales, au même prix qu’était offert le 2009. On aura affaire à un vin d’un soit-disant petit millésime, mais qui est arrivé à maturité après une dizaine d’années. Le millésime est mal-aimé, mais a régulièrement offert des agréables surprises et le domaine a fait ses preuves par le passé.
Si vous voulez découvrir une facette de Bordeaux qui est trop souvent négligée, dirigez-vous vers les Côtes, elles vous le rendront bien.
Merci à Vincent Lafortune de Tuxedo Expérience Vinicole pour l’invitation au dîner des Côtes-de-Bordeaux, qui a eu lieu en marge de Bordeaux Fête le Vin à Québec 2015.