Dégustation Cellier – Les beaux barolos 2004

Lors du dernier arrivage Cellier, surnommé Objectif Monde, les arrivages était plutôt hétéroclites. Toutefois, neuf de ces vins étaient issu de l’appellation Barolo, au nord-ouest de l’Italie.

Située au sud d’Alba, la zone d’appellation contrôlée (DOC) du Barolo a tété établie en 1966, bien que des vins sont faits dans cette région depuis la nuit des temps. Ce n’est toutefois qu’au milieu du 19e siècle, avec le comte de Cavour, que la région a acquis ses lettres de noblesse.

La DOCG de Barolo couvre maintenant 1200 hectares, réparties entre près de 130 producteurs différents. On retrouve donc trois types d’appellations: les barolos génériques, les appellations communales et les crus. En passant d’une catégorie à une supérieure, les raisins viennent d’une zone toujours plus délimitée. Par exemple, les raisins dans un Barolo générique peuvent venir d’un peu n’importe où dans l’appellation, ceux d’un vin de Serralunga d’Alba viennent autour du village du même nom, tandis que les raisins composants un Brunate viennent d’une petite pente située à 1200 pieds d’altitude au sud du village de La Morra.

Dans le Piedmont, l’année 2004 est qualifiée de grand millésime par plusieurs. Robert Parker, dans The Wine Advocate, donne une note générale de 96 points au millésime, Decanter donne 4 étoiles et Wine Enthusiast donne 93 points. Inutile de dire que les vins sont dégustés en jeunesse, alors que les Barolos sont souvent appelés à vieillir plus de 10 ans avant de livrer tout leur potentiel.

Barolo, Beppe 1977@Flickr.com
Barolo, Beppe 1977@Flickr.com

En ce sens, on est alors très proche de la Bourgogne, avec ces vignobles morcelés en différentes appellations et producteurs. Les vins sont aussi dans l’esprit bourguignon. Pour reprendre les mots d’Andrea Sottimano, producteur dans L’appellation Barbaresco, toute proche: “On est capable, les Bourguignons et nous, de vivre avec cette couleur pas trop soutenue: on préfère la finesse et l’élégance à la puissance“.

Les Barolos de l’arrivage Cellier de la SAQ représentent bien cet aspiration à la finesse plutôt que la recherche de la puissance à tout prix. Les vins commentés ont été dégustés à l’occasion d’une dégustation thématique en prévision de l’arrivage Cellier, organisée par le dynamique Jean-Pierre Lortie de la succursale Jean-Lesage, à Québec.

On ne se concentre ici que sur les 5 que j’ai trouvé les meilleurs. Les autres, bien que bons, n’étaient pas selon moi aussi bien faits que ceux présentés ci-dessous. Le Beni de Batasiolo, le moins cher de l’arrivage, paraissait effectivement le plus simple tandis que le Monprivato Mascarello, le plus cher de l’arrivage à 122$, ne m’a pas du tout plu avec un nez faisant penser à la moufette.

    • Cerequio Michele Chiarlo Barolo 2004 – 75,00 $

L’un des deux crus de Michele Chiarlo présentés dans cet arrivage et de manière générale, le vin le mieux fait de l’arrivage. Finesse, élégance, beaux tannins serrés, fruit pur, cerise et cassis, fait pour la longue garde mais tout de même agréable dès maintenant: tout y est. Bravo. [rating: 4.5/5]

    • Ornato Pio Cesare Barolo 2004 – 95,00 $

La cuvée haut-de-gamme de Pio Cesare, un cru situé près de Serralunga d’Alba, au sud-est de l’appellation. Les vins issus de cette commune sont habituellement un peu plus concentrés en raison du terroir un peu moins fertile. L’Ornato de Pio Cesare n’en est toutefois pas un monstre de concentration. Des belles notes de cuir et de prune et les éternels tanins du Barolo rendent ce vin particulièrement agréable. [rating:4/5]

    • Monvigliero Mauro Sebaste Barolo 2004 – 40,75 $

Un cru mineur, situé dans l’extrême nord du Barolo, nous offre LE rapport qualité-prix de cet arrivage. Coté à 94 points par Wine Spectator, on comprend pourquoi lors de la dégustation. Assez moderne et très accessible malgré son jeune âge, c’est le vin que je recommanderais pour découvrir (ou faire découvrir) l’appellation. Très réussi. [rating:4/5]

    • Brunate Michele Chiarlo Barolo 2004 – 64,00 $

Le second cru de Michele Chiarlo offert lors de cet arrivage, il m’a semblé légèrement plus fermé que le Cerequio. Il a un peu souffert de la comparaison puisqu’il a été servi immédiatement après le Cerequio. Tout de même, il s’agit d’un beau Barolo au profil plutôt classique avec des notes de tabac, de cuir avec des accents fruités. [rating:3.5/5]

    • Pio Cesare Barolo 2004 – 57,00 $

Servi à l’aveugle, le détenteur de la 6e position du dernier palmarès Top 100 du Wine Spectator, n’a cessé d’évoluer au courant de la soirée. On a tout d’abord identifié le nebbiolo, mais la concentration du vin faisait penser qu’on pourrait plutôt y trouver un peu de barbera. au courant de la soirée, le nez a évolué pour finalement ressembler pas mal à celui de l’Ornato de la même maison. Mérite les critiques élogieuses qu’il a reçu. [rating:4/5]

Comte de M 2002 – Vallée de la Bekka – Liban

On ne se le cachera pas, j’aime les vins du Liban. En plus d’offrir un grand potentiel à la découverte, ils sont habituellement très expressifs et offrent un très bon rapport qualité-prix. Bien que la majorité des vins libanais se situent dans une fourchette de prix entre 15$ et 25$, le pays produit aussi quelques grands crus.

Comte de M - Vallée de la Bekka
Comte de M – Vallée de la Bekka

Nous avons ainsi décidé de nous gâter en ouvrant le Comte de M 2002 du Château Kefraya. Avec le Château Musar de Hochar, il s’agit d’un des producteurs les plus renommés du pays. Le Comte de M est la cuvée la plus prestigieuse de ce domaine, les autres étant Les Bretèches et le Château Kefraya.

Issu d’un assemblage de Cabernet-Sauvignon et de Syrah, vendangées manuellement sur des parcelles choisies situées à plus de 1100 m d’altitude. Les fruits sont ensuite éraflés et macèrent séparément pendant environ 25 jours dans des cuves en inox. Chaque cépage est ensuite élevé pendant 12 mois en barriques neuves de chêne français avant d’être assemblés. Finalement, le vin vieillit en bouteille au Château pendant 36 à 48 mois, selon les millésimes.

Dans le verre, l’attention portée à ce vin est évidente. Préalablement carafé pendant une heure, on note tout de suite l’expression typique des vins libanais. Le nez est imposant et complexe, avec des notes de fruits noirs (mûres, cassis), de cuir et tabac. En bouche, les tannins sont fins et merveilleusement bien intégrés. Les notes dominantes perçues au nez sont toujours présentes et sont très bien structurées. Tout y est, les tannins, l’acidité, le fruit en quantité raisonnable et une finale qui s’étire encore et encore.

Le vin se mérite amplement les critiques élogieuses qu’il a reçu, du moins dans les millésimes précédents. Le millésime 2000, s’est mérité une note de 5 étoiles bien senties dans le guide de Michel Phaneuf et attire des commentaires élogieux sur Fouduvin à chaque fois que quelqu’un ouvre une bouteille. Il est certain qu’il n’est pas donné à 48$, mais il vaut amplement son prix, car j’ai goûté des vins bien plus chers qui n’offraient pas ce haut degré de satisfaction.

[rating:4/5] – Code SAQ: 00722413 – 48,00$

Copain Wines – Tous Ensemble Pinot Noir 2007

Copain - Tous Ensemble Pinot Noir 2007
Copain - Tous Ensemble Pinot Noir 2007
Lors de notre souper à l’Utopie au mois de mars dernier, nous avons dégusté une magnifique syrah, L’Hiver de Copain Wines. De retour à la maison, un petit message sur Twitter m’a mis en contact avec les gens du vignoble. Puisque leurs vins ne sont disponibles qu’en importation privée au Québec via Le Maître de Chai et ne sont pas vraiment distribués en Floride où ma copine allait en congrès, ils même offert de couvrir les frais de shipping entre le vignoble et le centre des congrès à Orlando.

Thanks to @copain to go the extra mile so I can enjoy tremendous wine…!

Nous avons ainsi ouvert le Pinot Noir Tous Ensemble 2007 afin de partager avec une amie, autour d’un poulet laqué au miel et à l’anis étoilé, qui était par ailleurs, excellent.

Au premier abord, nous sommes hors de tout doute raisonnable en présence de pinot noir. La robe est translucide comme on pourrait s’attendre d’un pinot, avec une belle couleur rubis éclantante. Au nez, on a principalement des notes de cerises comme on pourrait s’attendre, mais plutôt sur les cerises un peu cuites (à la limite du kirsch) que sur le fruit fraîchement sorti de l’arbre. Avec le temps, on y trouve des couches de complexité sous forme de fleurs et de… raisins! En bouche, les tannins sont fins, l’acidité est assez importante pour couper dans le miel qui enrobe le poulet et est clairement construit tout en légèreté et en finesse.

On a ouvert la bouteille un peu avant le souper. Le vin y était alors très bon, mais il a vraiment pris tout son sens en l’accompagnant du repas. Ce n’est pas uniquement un “vin de bouffe” mais plutôt un vin qui offre toutes sortes de belles surprises lorsque servie avec le repas.

En ce sens, je vous recommande fortement la lecture de A Rebellion in Californian Pinot Noir, par Éric Asimov dans le New York Times. Il s’agit d’un bon portrait de ces petits producteurs californiens de pinot qui vont un peu à contre-courant du style typique que l’on retrouve souvent dans cette région.

[rating:4/5] – IP via Le Maître de Chai – 38,35$

Arrivage Cellier Mai 2009 – Objectif Monde

Photo par Marianne Perdomo @ Flickr
Photo by by Marianne Perdomo @ Flickr
Des détails commencent à filtrer pour le prochain arrivage Cellier, prévu à la fin mai et au début juin 2009. La thématique abordée lors de cet arrivage principalement concentrée sur les États-Unis, le Barolo et le Riesling. De plus, le premier arrivage comporte aussi trois belles verticales (plusieurs millésimes du même producteur).

Les arrivages Cellier permettent de découvrir des nouveaux produits, car il s’agit de produits qui ne sont pas nécessairement offerts de manière régulière. Au début de ces types d’arrivages, les numéros étaient principalement centrés sur une région en particulier. Toutefois, depuis quelques arrivages, on note une multiplication des thèmes: des numéros moins concentrés, mais avec une plus grande diversité.

Observons ce qui s’en vient dans le prochain arrivage…

Etats-Unis

Lorsque le thème des États-Unis a été connu, plusieurs espéraient une sélection des beaux pinots produits dans l’Orégon et dans l’état de Washington, trop peu représentés à la SAQ. On y retrouve plutôt une sélection de vins californiens, représentant une belle palette des terroirs du nord de la Californie. Le point de mire de cet arrivage est Le Petit Vice, vinifié par le Québécois Patrick Breton, qui jouit d’un buzz favorable en raison de la qualité de ses produits.

Arrivage le 21 mai

  • Le Petit Vice Northern California 2005 – 60,50 $
  • Grenache Austin Hope Paso Robles Californie 2006 – 43,50 $
  • Cabernet-Sauvignon Arrowood Sonoma County Californie 2004 – 70,50 $
  • Chardonnay Paul Hobbs Russian River Californie 2006 – 75,75 $
  • Pinot noir La Bauge Au-Dessus Santa Maria Valley Californie 2006 – 52,50 $

Arrivage le 2 juin

  • Justin The Orphan Paso Robles Californie 2007 – 25,90 $
  • Viognier Cline Cellars Californie 2007 – 19,60 $
  • Zinfandel Ancient Vines Cline Cellars Californie 2007 – 24,15 $
  • Pinot noir Sebastiani Sonoma Coast Californie 2007 – 25,50 $
  • Chardonnay Schug Carneros Californie 2006 – 39,25 $
  • Pinot noir Calera 30th Anniversary Ryan Vineayrd Mt. Harlan 2005 – 59,50 $
  • Chardonnay Calera Mt. Harlan Californie 2006 – 39,00 $
  • Pinot noir Bergstrom de Lancel lotti Vineyard Orégon 2006 – 79,00 $
  • Cabernet-Sauvignon Philip Togni Napa Valley 2003 – 155,00 $

Riesling du monde

On dit parfois que le Riesling est une “éponge à terroirs” et j’anticipe que cette caractéristique soit mise en évidence dans cette sélection de Riesling du monde. J’aimerais bien profiter de l’occasion pour m’initier aux vins allemands, présents principalement dans l’arrivage du 2 juin.

Arrivage le 21 mai

  • Domaene Gobelsbrug Riesling Kamptal Qualitätswein Trocken2007 – 19,00 $
  • Riesling Cooper’s Creek Malborough 2007 – 19,70 $
  • Riesling B3 Eden Valley 2007 – 21,55 $
  • Riesling Château des Charmes Niagara-on-the-lake 2006 – 18,70 $
  • Riesling Snoqualmie Winemaker’ s Select Columbia Valley 2006 – 14,95 $
  • Riesling Chateau Ste-Michelle Indian Wells Columbia Valley 2007 – 19,95 $

Arrivage le 2 juin

  • Riesling Kirchberg de Barr Willm Alsace grand cru 2007 – 24,70 $
  • Riesling Goldert Gueberschwihr Alsace grand cru 2007 – 33,25 $
  • Selbach Riesling Qba Mosel-Saar-Ruwer 2007 – 15,15 $
  • Domäne Wachau Riesling Terrassen Federspiel 2007 – 20,00 $
  • Wehlener Sonnenuhr Riesling Spätlese Kerpen M-S-R 2007 – 25,00 $
  • Ürzige Würzgarten Riesling Kabinett Qmp Mönchhof M-S-R 2007 – 25,10 $
  • Riesling Mader Rosacker Alsace grand cru 2007 – 38,75 $
  • Riesling Lamoreaux Landing Finger Lakes New York 2006 – 21,50 $
  • Riesling Hermann J. Wiemer Finger Lakes 2006 – 26,30 $
  • Mussbach Riesling Kabinett Qmp Müller-Catoir Pfalz 2007 – 29,95 $
  • Riesling Gun Metal Hewitson Eden Valley 2007 – 23,50 $
  • Riesling Hengst Alsace grand cru 2004 – 49,50 $

Verticales

Ces trois séries de produits seront disponibles dans l’arrivage du 21 mai. D’ailleurs, une dégustation est organisée à la SAQ Jean-Lesage afin d’offrir la chance de déguster tous ces vins à la fois…

Querciabella Chianti Classico

Vignoble en biodynamie de Toscane, on a ici leur cuvée Chianti Classico. Le domaine a eu de très bonnes critiques de la presse spécialisée.

  • Millésime 2006 – 30,25 $
  • Millésime 2004 – 33,50 $
  • Millésime 2000 – 48,75 $
  • Millésime 1997 – 78,00 $

Château Potensac Médoc cru bourgeois

Cru Bourgeois très réputé, le Château Potensac appartient au même propriétaire que le célèbre Léoville-Las-Cases et y récupère les barriques après qu’elles aient servi à un millésime.

  • Millésime 2003 – 67,00 $
  • Millésime 2000 – 77,75 $
  • Millésime 1996 – 74,50 $
  • Millésime 1995 – 67,00 $

Château Montus Cuvée Prestige Madiran

Cuvée haut-de-gamme d’Alain Brumont, probablement le producteur le plus connu de la région. Faite exclusivement de tannat et entièrement en barriques neuves, les notes de dégustation glanées sur internet pointent vers un vin puissant, typique de madiran.

  • Millésime 2000 – 144,00 $
  • Millésime 1996 – 116,00 $
  • Millésime 1995 – 116,00 $
  • Millésime 1990 – 144,00 $

Rosé

Le printemps s’en vient, et ça paraît avec cette sélection de vins rosés. Il s’agit de manière générale de produits d’une gamme un peu plus élevée que les rosés typiquement présentés au répertoire général pendant l’été. Il sera bien de voir un peu de variété dans cette catégorie de produits.

Arrivage le 21 mai

  • Scalabrone Bolgheri Rosé 2008 – 20,75 $
  • Guigal Côtes du Rhône Rosé 2007 – 18,30 $
  • Château d’Aqueria Tavel Rosé 2008 – 19,90 $
  • Bourgogne Pinot noir Rosé Jean -Marc Brocard 2007 – 20,60 $
  • Les Baronnes Sancerre rosé 2007 – 25,00 $
  • Le Rosé de Malartic Bordeaux rosé 2008 – 18,90 $
  • Castello di Ama Rosato Toscana i.g.t. rosé 2008 – 20,45 $

Barolo

Souvent réputés pour être durs et austères, les vins de la région de Barolo ne font certainement pas de compromis pour plaire à un plus grand nombre. On note deux vins de Michele Chiarlo, un producteur que j’apprécie particulièrement ainsi qu’une cuvée haut-de-gamme de Pio Cesare, un des plus gros producteurs de la région.

Arrivage le 2 juin

  • Cerequio Michele Chiarlo Barolo 2004 – 75,00 $
  • Ornato Pio Cesare Barolo 2004 – 95,00 $
  • Monprivato Mascarello Barolo 2004 – 89,00 $
  • Beni di Batasiolo Barolo 2004 – 30,25 $
  • Monvigliero Mauro Sebaste Barolo 2004 – 40,75 $
  • Aurelio Settimo Barolo 2004 – 40,75 $
  • Serralunga Paolo Manzone Barolo 2004 – 58,00 $
  • Brunate Michele Chiarlo Barolo 2004 – 64,00 $
  • Serralunga d’Alba Fontanafredda Barolo 2004 – 49,00 $

Château Mornag Grand Cru 2005

Château Mornag
Château Mornag 2005
Lorsqu’on pense à la Tunisie, la première image à venir en tête n’est pas nécessairement celle d’un pays vinicole. Pourtant, l’établissement de la viticulture s’est faite avec les Phéniciens puis a pris son essor avec les Carthaginois. Ayant connu un essor sous l’influence française au XIXe siècle, le Tunisie compte maintenant 15 000 hectares de vignes, principalement encépagées avec du cabernet-sauvignon, du carignan, du cinsault, de la grenache, de la mourvèdre et de la syrah. Le territoire est réparti en 7 appellations d’origine contrôlées, signe de l’influence française. Depuis 2002, une association a été créée afin de moderniser les caves tunisiennes et amener la viticulture à un niveau “exportable”.

Produit de ce regroupement des Vignerons de Carthage, le Château Mornag Grand Cru 2005 nous a tout d’abord accroché par sa provenance insolite. De plus, comme nous cherchions à compléter une caisse à la SAQ Dépôt, son prix sous la barre des 10$ nous a convaincu de tenter notre chance.

Le vin est typique de mon idée d’un vin tunisien: chaud, généreux et pas nécessairement subtil. Beaucoup de fruits rouges accompagnés de tanins un peu agressifs au sortir de la bouteille (mais qui se sont heureusement calmés rapidement) marquent cet assemblage de carignan, grenache, mourvèdre et syrah. Il nécessite des plats biens relevés pour bien le complémenter car sinon, il vient prendre toute la place sans qu’on lui ait vraiment demandé.

Bref, un bon petit vin de bouffe, d’un bon rapport qualité-prix principalement parce que le prix est ridiculement bas. À ce prix là, je ne sais pas pourquoi il y a encore du monde qui vont acheter du vin d’épicerie…

[rating:1.5/5] – Code SAQ: 00183145 – 9,55$