Note: Il s’agit de ma première participation aux Vendredis du Vin, une journée thématique où des blogueurs partages des notes de dégustations sur un thème précis, décidé par le président du mois. Habituellement tenu le dernier vendredi de chaque mois, le Vendredi du Vin du mois de novembre est exceptionnellement tenu le 5 décembre. Ce mois-ci, Doug, de Ablegrape, propose comme thème un vin se rapportant à Thanksgiving, L’événement principal du mois de novembre chez nos voisin du sud (si on fait abstraction de ce qui s’est passé un certain 4 novembre dernier…)
Plutôt que de bêtement proposer un vin qui va bien avec la dinde aux canneberges, j’ai décidé d’interpréter le thème proposé par Doug de manière un peu plus large…
La SAQ recense présentement sur son site web 5041 vins rouges, 1784 vins blancs et 770 vins de dessert. En arrivant devant l’étalage, ou tout simplement, en cherchant ce qui constituera le prochain achat, pas étonnant que le choix ne soit pas facile. Afin de séparer le bon vin du jus de raisin Welch’s alcoolisé, plusieurs avenues s’offrent à nous. On peut parfois déguster avant d’acheter, se fier à des experts ou à des revues spécialisées.
Toutefois, la manière que je privilégie souvent est de suivre la recommandation de personne que je connais, et qui possède des goûts similaires aux miens. Ce Vendredi du vin, j’aimerais le dédier aux bonnes recommandations que j’ai eu récemment.
Dans The Omnivore’s Dilemma, Michael Pollan raconte pourquoi il lui a été beaucoup plus facile d’apprendre l’identification des champignons à l’aide d’un mentor que de livres sur le sujet: “A half dozen authoritative field guides by credientated mycologists had failed to convince me beyond a reasonable doubt of something I now was willing to bet my life on, based on the say-so of one Sicilian guy with no mycological training whatsoever. How could that be?” Sa réponse est simple: “The omnivore will happily follow the lead of a fellow omnivore who has eaten the same food and has lived to talk about it.”