Calendrier de l’avent – Westport Rivers Vineyards Farmer’s Fizz

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Parce que le vin, c’est le partage et la découverte. Lorsque mes amis Marie-Hélène et Guillaume viennent souper, je sais qu’on goûtera quelque chose de spécial. Que ce soit une bouteille longuement vieillie (ou oubliée en cave par Marie-Hélène!) ou une autre sortie tout droit du champ gauche, je sais qu’on boira intéressant et (surtout) bon.

Dernière bouteille en lice, le Farmer’s Fizz “Sec” de Westport Rivers Vineyards, situé environ une heure au sud de Boston. Cette région qui reste à l’ombre des plus gros joueurs sur la côte Est des États-Unis comme l’état de New York, la Virginie ou même le Maryland, compte tout de même près d’une trentaine de producteurs. Parmi ceux-ci, Westport Rivers Vineyards s’est taillé une place enviable grâce à la qualité de ses mousseux.

Je n’ai pas pu trouver d’informations techniques sur le vin, qui se veut une bulle festive et sans prétention. On l’annonce comme “Sec – which is to say mildly sweet” et qu’il est dans le “style prosecco”. Je dois admettre que je n’ai pas vraiment vu la filiation avec le prosecco, mais qu’à cela ne tienne! Les bulles sont fines et légères et le nez est particulièrement aromatique, au point où la présence de muscat ou de gewürztraminer dans l’assemblage est presqu’une certitude. En bouche, il y a pas mal plus de sucre que ce qu’on aurait cru, mais le tout est en équilibre.

Plus Moscato d’Asti que Prosecco, en fait, mais directement du Massachusetts. Jolie découverte.

Calendrier de l’avent – Baby Duck

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Soyons clairs. Ce vin ne se retrouve pas dans mon calendrier de l’Avent pour ses qualités intrinsèques. Toutefois, il trône au haut de la liste lorsque vient le temps de nommer un vin qui est passé dans la culture populaire. Ainsi, lorsque j’ai aperçu qu’il était commercialisé (en format magnum, en plus!) chez Alcool Nouveau Brunswick Liquor (ANBL), je n’ai pas hésité une seconde.

Voyez comme le jaune du petit canard fait belle figure au sein des autres trésors ramenés de Nouvelle-Écosse! Le magnum amplifie l’impact de la bouteille et incite au partage. Et c’est exactement ce que j’ai fait.

Servi à l’aveugle au début d’une dégustation organisée au bureau de Québec de Jive (on engage, d’ailleurs!) afin de parler de la mécanique de dégustation sans que les gens présents aient peur de passer à côté d’un grand vin, il a parfaitement rempli sa tâche: susciter la discussion et détendre l’atmosphère. Le reste des vins servis dans le courant de la soirée ne pouvaient qu’être meilleurs!

J’ai essayé d’en partager avec le plus de gens autour de moi, mais je n’ai pas été en mesure de passer au-travers de la bouteille. Oui, c’est plus méchant que dans la légende, mais c’est un vin qu’il faut avoir goûté une fois dans sa vie.

Calendrier de l’avent – Cidrerie le Somnambule – Le Sauvage

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Ce cidre, c’est l’histoire de deux jeunes qui se lancent dans le projet d’une vie, et qui démarre sur les chapeaux de roue. C’est en novembre 2016 qu’Émile Robert et Ève Larouche-Laliberté ont officiellement pris les rênes de Verger et Vignoble Casa Breton, à St-Henri-de-Lévis. Sur place, un petit vignoble, des bleuets, mais surtout un verger qui permettrait à Émile de mettre en application ses connaissances acquises à l’Université Laval au cours des années précédentes. L’entreprise est maintenant connue sous le nom de Cidrerie le Somnambule.

Depuis, ils n’ont pas chômé pour mettre le domaine fondé en 1981 à leur main sur deux fronts, en modernisant l’image de marque et en travaillant sur les méthodes de production. Le premier résultat de cette démarche est le Sauvage. Avec une jolie reconnaissance d’entrée de jeu avec une commande de chez Vin Papillon, on peut dire que ça partait plutôt bien pour eux!

Il s’agit d’un cidre en fermentation spontanée, n’utilisant que les levures présentes sur les pommes afin de transformer le sucre en alcool. Dans le verre, l’acidité est vive, les bulles sont fines et on a une belle petite amertume qui incite à aller s’en chercher un autre verre. Et avec 6% d’alcool, la bouteille ouverte pour l’apéro sera vide en moins de deux.

En plus d’encourager deux jeunes particulièrement sympathiques, on a droit en plus à un cidre tout à fait délicieux, rafraîchissant et tout juste ce qu’il faut de funky. Bravo les amis, on va continuer à vous suivre dans les prochaines années!

Calendrier de l’avent – Scala Dei Priorat 1975

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.

Avoir la chance de déguster un petit morceau de l’histoire d’une région est un réel privilège. J’ai eu cette chance immense lors de mon voyage au Priorat au mois de mai dernier, lors d’un souper avec Ricard Rofés, vigneron chez Cellers ScalaDei, la branche vinicole du monastère au centre de cette petite région catalane.

Ricard Rofés et le Scala Dei 1975
Ricard Rofés et le Scala Dei 1975

En 1975, il n’y avait pas grand-chose au Priorat, la région s’est vidée de ses habitants au profit des grandes villes au cours des décennies précédentes et les vignobles ayant survécu au phylloxera de la fin du XIXe siècle servent à rajouter du punch dans les vins des régions moins ensoleillées… Celler ScalaDei en était à sa deuxième année d’existence (moderne), premier signal de la renaissance de la région avant le gros boum de 1989 – année où est arrivée notamment le Clos Dofí d Alvaro Palacios, Clos Mogador de René Barbier, Clos Martinet, Clos Erasmus et Clos de l’Obac, attirés dans la région notamment par les vins de Scala Dei.

Au niveau vinicole, même M. Rofés affirmait qu’on était tombé sur une bouteille en bonne forme, j’ai préféré les vins du Priorat un peu plus jeunes, alors qu’ils jouent l’équilibriste entre la puissance apportée par l’ensoleillement intense de la région et la profondeur et la finesse apportés par les vieilles vignes plantées sur les abruptes pentes schisteuses.

Ceci dit, déguster un pan de l’histoire de la région qu’on est en train de visiter en compagnie des vignerons qui en ont maintenant la garde, c’est difficile à battre.

Calendrier de l’avent – Aurora Fiobbo 2016

Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année. 

Ce vin s’est taillé une place dans mon calendrier de l’Avent pas nécessairement pour ses qualités exceptionnelles, mais principalement pour rendre hommage à l’endroit où il a été dégusté, le Battuto. Ce petit restaurant de la rue Langlier à Québec ne cesse de faire courir les foules depuis son ouverture en décembre 2016, se méritant même au passage le titre du meilleur nouveau restaurant au Canada selon le palmarès de la revue En Route.

Et avec raison. Le restaurant est chaleureux, avec son long bar qui donne sur la cuisine et ses murs de céramique blanche. Avec une quarantaine de places et une grande cuisine ouverte, on s’y sent tout de suite confortable. En plus, tout ce qu’on y a mangé lors de notre passage en mars dernier était un délice, de la foccacia moelleuse et encore fumante aux raviolis délicats en passant par le crostini de mousse de foie dont on va se souvenir longtemps.

Côté vin, la carte est digne de mention. Courte mais bien choisie, essentiellement italienne et, surtout, proposée à bons prix. La marge de profit, principalement sur les bouteilles est tout à fait raisonnable, au point où il fait du sens de commander à la bouteille et de repartir avec si elle n’est pas terminée. Et le personnel est évidemment de bon conseil, puisque l’Italie n’est pas nécessairement le pays le plus facile à naviguer au niveau vinicole. C’est ainsi que je me suis fait proposer le Fiobbo, originaire des Marches à base de pecorino (le raisin, pas le fromage!), en parfait accord avec les raviolis, mais assez passe-partout pour aller avec le reste des plats qu’on avait commandé.

Finalement, le plus difficile chez Battuto, c’est d’avoir une place et de patienter avant que le temps de la réservation arrive finalement…!