Un peu de lecture vinicole

La fin de semaine s’en vient. L’automne est bien installé. Lors d’une journée pluvieuse et bien froide, il n’y a rien de mieux que de s’installer confortablement sur le divan avec une couverture chaude et une bonne lecture.

Le premier titre est un classique, écrit en 1988 par l’importateur américain Kermit Lynch, Adventures On The Wine Route. Il fut le premier à importer des vins qu’on pourrait qualifier de “nature” aux États-Unis, il y a 40 ans aujourd’hui. Ses sélections sont hautement respectées dans le monde vinicole et ce pionnier est a influencé toute une génération de sommeliers qu’on retrouve dans les grands restaurants américains.

Kermit Lynch dans son élément. (Photo: SF Gate)

Ce roman raconte divers périples dans les diverses régions de France à la découverte de producteurs à représenter. Il est aussi traduit en français, sous le titre Mes aventures sur les routes du vin. Une plume honnête, parfois comique et toujours vraie, comme les vins qu’il importe. À mettre dans la liste des lectures essentielles.

Real wine is more than an alcoholic beverage. When you taste one from a noble terroir that is well made, that is intact and alive, you think here is a git of nature, the fruit of the vine eked out of our earh,ripened by our sun, fashioned by man.

Dans la même veine, il faut avoir lu Naked Wine: Letting Grapes Do What Comes Naturally, d’Alice Feiring, la plus ardente défenderesse du mouvement des vins naturels au sud de la frontière. Ce livre raconte le parcours d’Alice à la recherche de ce qui fait un vin vrai,, “nature”. Son point de vue bien établi et souvent polarisant crée des vagues dans la scène vinicole. On peut aussi suive Alice Feiring sur son blog et via la newsletter qu’elle est sur le point de lancer.

Dans le domaine des livres de référence dans lesquels on peut se perdre, mon préféré est sans aucun doute le World Atlas of Wine, de Hugh Johnson et Jancis Robinson. Un tour du monde des régions vinicoles avec des cartes détaillées (toutes les parcelles en Bourgogne!), un survol des principaux producteurs et un commentaire pertinent sur les vins qui y sont produits. Un must pour tous les amateurs de vins et pour les nerds de géographie. La version française étant plus du double du prix de la version anglaise, je vous recommande donc la version originale!

Hugh Johnson et Jancis Robinson

Finalement, sur le web, le New York Times Magazine vient de publier son édition Food and Drink, avec un portrait de Jon Rimmerman, fondateur de Garagiste, un distributeur de vin basé à Seattle. Dans un registre tout aussi intéressant mais moins vinicole, la tentative de Craig Ramini, un fromager californien, de produire une mozzarella di bufala de haut niveau, aussi bonne que la mozzarella italienne. Il va sans dire que ce n’est pas simple…! Sinon, on se régale avec l’article d’Eric Asimov, qui s’intéresse cette semaine aux vins des Pouilles, qui sont plus que simplement des bons rapport qualité-prix.

Vous avez des lectures intéressantes à suggérer? Faites-moi en part en commentant cet article!

Cinq vins blancs sous 20$

Après des suggestions de vins rouges, je remets ça avec une sélection toute personnelle de cinq vins blancs sous 20$ qui font une apparition régulière dans ma liste d’achats. En blanc, j’essaie d’éviter les vins “mous” qui n’ont pas cette structure qu’apporte une bonne dose d’acide ou ceux qui cherchent à trop en faire au détriment de l’équilibre général.

Deux italiens

Oui, il existe trop de “cheap pinot grigio” sur les tablettes, ces vins préfabriqués qui semblent tous sortir du même tuyau. Heureusement, les vins blancs italiens ne se résument pas qu’à ça. En Ligurie, cette région côtière du nord-ouest du pays, le vermentino fait des merveilles. À preuve, ce Vermentino Lunae, de l’appellation Colli di Lunae, située tout près de La Spezia et des célèbres Cinque Terre. La cuvée haut-de-gamme de ce domaine a reçu Tre Bicchieri du Gambero Rosso l’année dernière, nous avons donc affaire ici à un domaine sérieux qui sait ce qu’il fait. Dans le verre, on goûte la mer toute proche, sans sacrifier le soleil qui inonde les côteaux rocheux où pousse la vigne ni la générosité des Italiens qui le font. Il fait des miracles avec des poissons grillés et, pour 19.50$, on serait fou de s’en passer. Dans le nord-est, l’appellation Soave a aussi produit des vins génériques pour trop longtemps. Toutefois, depuis une dizaine d’années, une poignée de producteurs plus sérieux et conscients de leur potentiel ont émergé. Mon préféré est sans aucun doute Pieropan, dont le Soave Classico est disponible pour 17.15$, à peu près partout en province. Il tiendra la route sans problèmes au cours des 15 prochaines années, comme en fait foi un 1995 que m’avait fait goûté Andrea Pieropan lors du Salon des Vins de Québec en 2011. Si vous l’ouvrez avant, ayez des pétoncles sous la main, ils iront parfaitement avec le côté presque salin de ce vin. Sinon, servez-le en apéro par une belle journée chaude de l’été prochain. Le plus difficile avec ce vin, c’est d’essayer d’en garder un peu pour le faire vieillir, car il disparaît presque instantanément de la cave…

Riesling, from down under

J’aime beaucoup le riesling, avec ses arômes de pomme, d’agrume reposant sur une trame minérale. On pese habituellement aux terroirs de prédilection de ce cépage à savoir l’Alsace et l’Allemagne où il règne en maître. Toutefois, l’Australie produit de bons rieslings qui méritent d’être explorés. En entrée de gamme, on gagnera à ne pas snober le Riesling McWilliam’s Hanwood Estate, disponible en produit régulier à la SAQ pour 15.45$ (ou avec 15% de rabais supplémentaire dans les SAQ Dépôt). Ce n’est pas un monstre de complexité, mais il fait amplement ce qu’on attend de lui et est un très bon rapport qualité-prix. Initialement classé sous la pastille “Fruité et doux”, il a heureusement été correctement reclassé dans “Fruité et Vif” et c’est tout à fait ce qu’il offre!

Rioja… en blanc!

Le vin le moins cher de cette liste nous vient directement d’Espagne, dans l’appellation Rioja. Plutôt réputée pour ses rouges, la région produit aussi quelques blancs à base de viura (aussi connu sous le nom de macabeo), avec un peu de malvasia et de grenache blanc en accent. Pour 12.40$, le Genoli de la maison Ijalba est une aubaine à ne pas manquer. Il offre un bel équilibre entre le gras qu’on retrouve souvent dans le viura et l’acidité qu’on recherche dans un vin blanc. Une valeur sûre, année après année.

Pour dérouter un peu

On termine cette liste en sortant des sentiers battus et on proposant un vin du Jura, en guise d’initiation aux vins avec une petite dose d’oxydation. Le chardonnay Les Parelles “Tradition” offre cette bonne dose de dépaysement pour 18.40$. Puisque le vin a été élevé dans le style oxydatif, on retrouvera au nez des notes de noix, avec une base de pommes et des jolies notes minérales. En bouche, ce n’est pas le plus long, par contre, mais l’harmonie avec la fondue au fromage (prenez de l’emmanthal, du comté et des accents québécois avec du Pikauba) qu’il mérite cette place. Si vous aimez le style, vous gagnerez ensuite à découvrir les vins de Stéphane Tissot et du domaine de Montbourgeau, qui eux sont légèrement au-dessus de la barre des 20$. Et vous, quel est votre coup de coeur parmi les vins blancs à moins de 20$? Faites-en part dans les commentaires!

J’cours les concours…

Il y a quelques semaines, on ouvre une bouteille du Rasteau “Tradition” du Domaine Ortas. Il s’agit d’un bon vin généreux, facile à aimer et, surtout, une très bonne affaire pour les 15$ demandés. Sur l’étiquette, on note la mention, bien en évidence “Médaille d’Or – Concours des Grands Vins de France de Mâcon 2009”. Pour le millésime précédent, on y indiquait plutôt en caractères gras que le vin avait reçu 89 points du Wine Spectator. L’année prochaine, il y aura certainement une autre mention, selon ce qui est donné au vin et ce qui paraît bien sur la bouteille.

J’ai aussi participé comme juge aux Prix du Public Desjardins 2012, un concours où les juges sont tirés du grand public. Chaque table devait évaluer 8 vins et leur attribuer une note selon une grille de pointage bien précise, les vins se méritant une médaille selon le score qu’ils y ont obtenu. Au total, 425 vins ont été dégustés et et 128 d’entre eux ont obtenu une médaille, dont 47 médailles d’or. Au dévoilement des lauréats, Vincent Lafortune, un des organisateurs de l’événement, me confiait qu’il n’était pas surpris des résultats obtenus, le palmarès des vins reflétant assez fidèlement les ventes en succursale.

Photo: Pascal MOUISSET – Pascal OLIVIER – 2009

Depuis deux ans, la SAQ organise une opération marketing avec James Suckling, ancien chroniqueur au Wine Spectator parti à son compte. On y met en valeur des vins qui reçoivent la note magique de 90 points ou plus (ou plutôt, est-ce devenu une note de passage…?). Sur l’affichage en succursale, la note donnée au vin est mise en évidence, mais nulle part on ne trouve de description du vin, qui pourrait orienter le consommateur à savoir où il se positionne par rapport à cette note ou même par rapport au critique dans son ensemble.

Ces médailles et distinctions sont de plus en plus mises de l’avant par les producteurs sur leurs bouteilles. Influencent-elles le consommateur dans son choix? Fort probablement. En jetant un coup d’oeil à la grille de sélection des produits à la SAQ, on constate que ce type de reconnaissance compte pour 25% dans l’évaluation des produits de spécialité, un critère même plus important que la qualité du produit…! Il est donc conséquent que ce genre d’affichage publicitaire sur les bouteilles soit de plus en plus mis de l’avant. Un bon exemple de cet habillage publicitaire est le sauvignon blanc de Kim Crawford, qui liste 5 ou 6 grosses notes accordées aux millésimes précédents par la presse spécialisée.

En tant que consommateur, il faut savoir faire la juste part des choses… Est-ce que le concours mentionné est important et crédible? Est-ce qu’une médaille d’argent dans un concours de vin régional a une valeur pour vous?Est-ce que le critique qui donne une grosse note au vin que vous regardez a un palais compatible avec le vôtre? Il faut d’abord se connaître pour ensuite fare un choix éclairé. Par exemple, je sais que les vins australiens ne sont pas ma tasse de thé, même dans les produits plus haut-de-gamme. Ainsi, je choisirai d’abord un vin moins bien noté dans un style que j’apprécie plutôt qu’un vin noté 95 de la vallée de Barossa et en retirerai plus de plaisir!

En tant que blogueur, j’ai fait le choix de ne pas noter les vins que je commente. Je préfère mettre le vin en contexte, donner mes impressions tout en laissant au lecteur le soin d’aller déguster le vin et de se forger leur propre impression. Pour comparer plusieurs vins et établir un classement, la notation est un mal nécessaire. Par contre, lorsque vient le temps de présenter un seul vin, je suis d’avis qu’on peut en faire une bien meilleure évaluation en omettant la note qui attire tant les regards, parfois même au détriment du vin lui-même et du plaisir de le partager entre amis.

Entre connaissance de ses goûts et reconnaissance extérieure, que préférez-vous?

Du Bordeaux plein la tête

Entre jeudi et dimanche dernier, autour du Bassin Louise à Québec, le vin coulait à flots, la foule était dense et la bonne humeur était au rendez-vous. Pas de doute, la première édition de Bordeaux fête le vin à Québec battait son plein.

Le vaste site d’Espace 400e abritait 7 pavillons thématiques où on pouvait rencontrer des producteurs de toutes les régions du vignoble bordelais, des plus connus comme St-Émilion, Pomerol et Fronsac aux plus modestes Bordeaux et Bordeaux Supérieux. C’était bel et bien le point d’intérêt principal de la fin de semaine, bien que plusieurs ont bien apprécié les ateliers de dégustation de l’École du Vin Tanguay et les découvertes gastronomiques vendues à la Plaza Gourmande. Le stand de la SAQ présentait quant à lui des dégustations animées organisées par les Services Signature qui affichaient toutes complet et on y faisait découvrir les produits qui seront mis en vente lors de la prochaine édition du magazine Cellier.

Pour ma part, dans le cadre de #mission00vin que vous découvrirez plus tard, j’ai écumé le pavillon dédié à la Rive Gauche, en ce jeudi venteux. Plusieurs belles rencontres avec des producteurs passionnés qui semblaient impressionnés (et souvent même un peu débordés) par la foule compacte présente devant leurs kiosques.

Des blancs à découvrir

J’engage d’abord la conversation avec le premier vigneron que je croise à ce kiosque en lui demandant d’où il vient. Il me répond tout simplement “Je suis de chez Smith”, en désignant deux bouteilles de Smith-Haut-Laffite, un blanc 2009 et une (malheureusement vide!!) de rouge 2007. Décidément, je ne commence pas au pied de l’échelle…! Afin d’obtenir le contrôle nécessaire, ils fabriquent leur propres barriques et veillent à garder le toast le plus faible possible afin que leur influence sur le vin soit en accent plutôt qu’en avant-plan… Le vin est imposant et complexe, mais reste toujours en équilibre. Un beau moment!

À côté du majestueux Smith, la Tour Léognan, le deuxième vin du Château Carbonnieux, ne démérite pas malgré le fait qu’il se vende une fraction du prix de son voisin. Le pourcentage élevé de sémillion lui donne une richesse et une ampleur qui surprend. Décidément, les blancs de bordeaux sont méconnus et ceux que j’ai goûté dans Pessac-Léognan me donnent définitivement le goût d’en découvrir plus.

Bordeaux, c’est d’abord du rouge!

Il ne faut pas oublier que la région produit 8 fois plus de vin rouge que de blanc et ce qu’on a pu goûter pendant la fin de semaine était en ligne avec ce ratio. Allons-y en vrac avec deux coups de coeur qui ont retenu mon attention.

D’abord, le Château des Gravières, qui nous fut présenté avec enthousiasme et passion par M. Thierry Labuzan. Cet assemblage de 80% de merlot et de 20% de cabernet sauvignon est atypique dans les Graves, où on retrouve habituellement une majorité de cabernet. Un enthousiasme qui paraît dans le verre, le tout pour près de 20$ à la SAQ, difficile de résister.

On a aussi pu trouver quelques vieux millésimes, comme le superbe Château la Cabanne 2001, un joli Pomerol que vous pouvez trouver dans plusieurs SAQ de la province pour un prix somme toute raisonnable compte tenu du millésime. Le vin est tout à fait à maturité, avec une belle ampleur, des notes tertiaires (sous-bois, feuilles mortes, champignons) à souhait, tout en gardant une belle petite trace de fruit. Un beau vin pour se gâter avec les braisés d’automne qui s’en viennent.

Rien n’est parfait!

Évidemment, rien n’est parfait, surtout lors de la première édition d’un tel événement.

J’ai de loin préféré le début de ma soirée de jeudi ainsi que le début du dimanche, puisque la foule était moins dense. Les vignerons étaient alors beaucoup plus disponibles et on pouvait alors en profiter pour jaser plus longtemps avec eux. Lors des soirées et à l’heure de l’apéro dimanche, la foule était compacte et il n’était pas plaisant d’aller se chercher un verre et carrément impossible de jaser avec les vignerons. Ce fut un beau succès de foule, à n’en pas douter. Il faut croire que je préfère les événements plus intimes…

Il était aussi bien difficile de différencier les vins qui sont (ou seront) disponibles à la SAQ de ceux qu’on ne peut acheter au Québec. Dans plusieurs cas, même les exposants ne le savaient pas… Il serait bon de prévoir un registre des vins qui peuvent être goûtés pendant la fin de semaine et d’identifier clairement ceux qu’on retrouve au Québec. Le consommateur qui a eu un coup de coeur pendant la fin de semaine saura alors s’il peut en mettre rapidement en cave!

Finalement, lorsque la foule n’était pas trop dense, plusieurs offrait la possibilité de déguster plusieurs vins en petites portions pour le prix d’un seul coupon. Car une seule portion de 50 ml par kiosque, sans possibilité d’obtenir d’autres coupons, ce n’est définitivement pas assez pour découvrir plusieurs produits. Plusieurs petites portions de 25 ml auraient probablement été plus appropriées pour la découverte

Ceci étant dit, tout le monde que j’ai rencontré a passé une superbe fin de semaine et a hâte de savoir s’il y aura une prochaine édition. De mon côté, je ne ferai ni une ni deux et je serai en ligne pour déguster du Bordeaux en bonne compagnie, malgré que ça ne soit pas ma région préférée… On se fait un Piemont fête le vin ou Bourgogne fête le vin bientôt…?

Note: Les photos qui illustrent cet article sont une gracieuseté de Caroline Décoste, de Je suis snob. Allez la visiter et dites-lui merci!

Québec fête Bordeaux

Depuis maintenant 50 ans, la ville de Québec est jumelée à Bordeaux afin de coopérer de manière plus étroite. Alors que les retombées de ce type de jumelage sont souvent plus administratifs, la ville de Québec profite du 50e anniversaire de ce lien pour organiser une fête bien concrète: Bordeaux fête le vin à Québec, du 6 au 9 septembre 2012.

Château Margaux (Source: Thomas Hawk , Flickr)
Château Margaux (Source: Thomas Hawk , Flickr)
Cette fête de 4 jours permettra aux Québécois de fêter avec un verre de vin à la main et de faire le plein de découvertes vinicoles. Le site d’Espace 400e sera aménagé de 8 zones plus ou moins géographiques regroupant les divers producteurs présents. Quelques noms plus connus sont présents comme le Château Rabaud-Promis, Château Pape Clément, Château Smith Haut Lafitte et le Château Cantenac. Par contre, la plupart des producteurs présents sont moins connus. C’est le temps de faire des découvertes!

Le passeport, disponible au coût de 30$, donne aussi accès à des ateliers en collaboration avec l’École du vin de Bordeaux sur les productions vinicoles de la région ou même l’accord mets et vins.

Toutefois, ce n’est pas la seule activité qui veut célébrer Bordeaux à Québec au cours de la semaine prochaine. Le magazine Cellier (attention, lien avec un gros contenu flash au lieu d’un simple PDF…) de la SAQ consacre la majorité de son plus récent numéro au millésime 2009, dont les vins commencent à arriver en succursale. Ce troisième millésime du siècle, après 2000 et 2005, fait courir les foules, les critiques et les riches chinois, gonflant le prix d’autant.

On y présente aussi un sympathique match comparatif sous cette même thématique, en servant quelques vagues de Bordeaux à des professionnels. Le résultat et la vidéo “en coulisses” donne un bon aperçu de l’ambiance qui peut régner dans ce genre de dégustations.

Finalement, quelques succursales de la région qui possèdent des stations de dégustation font une place de choix aux vins de Bordeaux. À la SAQ Signature, on peut déguster Roc de Cambes et Haut-Marbuzet 2008. Si vous voulez vous gâter, c’est toutefois à la SAQ L’Ormière qu’il faut se rendre. Un bar à fin tout en Bordeaux, avec comme star Château Margaux 2006 et Haut-Brion 2006. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut tremper ses lèvres dans ces grands crus pour une fraction du prix d’achat de 865$ la bouteille. Puisque les quantités sont limitées, il ne faut pas tarder… Comme quoi, les stations de dégustation, lorsque bien gérées, sont un superbe outil de promotion!

D’ailleurs, vous m’excuserez, je m’y rends à l’instant!