Mes 10 épisodes préférés de I’ll Drink to That!

C’est au contact de ceux qui travaillent dans le milieu qu’on apprend le plus sur le merveilleux monde du vin. Or, les occasions qu’a le commun des mortels de passer une heure ou plus en conversation avec un acteur majeur de l’industrie sont rarissimes. C’est pourquoi j’apprécie autant la baladodiffusion I’ll Drink to That, une série d’entretiens en profondeur menée par Levi Dalton, un ancien top sommelier new-yorkais, qui roule sa bosse depuis près de 5 ans.

Faire la liste de mes 10 épisodes préférés parmi les 422 qui composent le corpus de la balado à ce jour est un exercice délicat et personnel, mais je m’y lance quand même, sans ordre particulier!

  • Paul Grieco raconte son histoire de petit gars de Toronto, qui a grandi dans le restaurant italien de ses parents pour devenir un amoureux du monde de la restauration Il raconte ensuite son passage vers New York, et les rencontres marquantes qu’il va y faire, dont Danny Meyer (un autre épisode particulièrement intéressant). Il va éventuellement fonder le bar à vin Terroir, un établissement qui a fait sa marque dans la Grosse Pomme. Un épisode coloré, vivant, sans retenue.
  • Aubert de Villaine se passe de présentation. Régisseur du Domaine de la Romanée-Conti, il produit ce que beaucoup considèrent être le plus grand vin sur la planète. On a ici une rare incursion derrière les portes d’un domaine qui en fait rêver plus d’un.
  • Écouter cet entretien d’une heure en compagnie de Serge Hochar, du mythique château Musar dans la vallée de la Bekka au Liban, vous donnera le goût de valider si les vins sont à la hauteur du personnage, c’est-à-dire plus grand que nature. Ayant récemment retrouvé les bonnes grâces de la SAQ, il faut faire toutefois vite pour en ajouter à sa cave.
  • Avec Fred Merwarth, vigneron chez Hermann J. Wiemer dans la région des Finger Lakes, dans l’état de New York, on jette un oeil sur un aspect assez rare sur un pan crucial de l’industrie vinicole, celui des pépinières spécialiséesdans les vignes. En plus de vinifier de grands rieslings, ils fournissent des vignes à la grandeur des États-Unis pour ceux qui veulent démarrer, agrandir ou replanter leur vignoble.
  • Grande dame de Barolo, Maria Teresa Mascarello poursuit dans la lignée de son père, le mythique Bartolo Mascarello. Elle sort rarement de sa tanière (où le téléphone est une addition quand même récente!) et ses vins sont particulièrement difficiles à trouver, mais cet entretien offre une rare incursion dans un des domaines à l’avant-plan du courant traditionaliste à Barolo.
  • Hugh Johnson est un monument du monde du vin britannique (et même mondial) et offre ici une superbe rétrospective du monde du vin au cours de la deuxième moitié du vingtième siècle, en parallèle avec son propre parcours et un humour typiquement britannique.
  • Jean-Louis Chave fait sur la colline de l’Hermitage parmi les vins les plus prisés. Il discute entre autres de l’importance de l’assemblage, spécifiquement dans le contexte d’Hermitage et est persuadé que c’est dans l’assemblage des différentes parcelles que la vraie nature de ce terroir se révèle. On y apprend aussi que depuis le 15e siècle, les propriétaires du domaine se sont toujours appelés Jean, Louis ou une variation sur ce thème. L’exception? Son père Gérard, nommé ainsi parce que sa grand-mère était tannée de cette tradition et la trouvait un peu stupide…!
  • Peu connue du grand public, Carole Meredith qui enseigne à UC Davis, raconte entre autres sa quête pour trouver la vraie origine du Zinfandel, qui la poussera jusqu’en Croatie. Un récit passionnant qui allie science et vin.
  • Ian D’Agata est une bible d’information sur le vin italien et sur ses cépages autochtones. Il offre ici une exploration particulièrement détaillée de Barolo et Barbaresco, commune par commune et saura étancher la soif de connaissance de même les plus geeks déjà férus de Piedmont.
  • Hardy Wallace fait partie du club sélect des invités qui sont venus deux fois au micro de Levi Dalton, à quelques années d’intervalle. Il est passionnant d’écouter les deux entrevues en rafale, permettant ainsi de voir toute l’évolution de sa démarche avec le mourvèdre en Californie et comment il peut en tirer autant de finesse et d’élégance.

Explorez vous-même la liste complète des épisodes sur le site du podcast ou, si vous voulez vous plonger à fond dans une région, consultez les listes de lectures thématiques, qui regroupent plusieurs épisodes autour d’un même thème.

Si vous voulez apprendre sur le monde du vin, c’est par ici que ça se passe!

Pour attendre l’arrivée du soleil

Le soleil se fait attendre, ces jours-ci. Avec un printemps moche comme ça, je trouve qu’on ne boit pas de la même manière que si le printemps avait été vert tendre et ensoleillé. Voici donc quelques suggestions bien personnelles sur ce que je compte mettre dans mon verre pour passer au-travers de ce temps gris…

Pour faire semblant qu’on a un beau printemps

J’opte pour un vin rosé que je vais siroter à l’apéro, en regardant les gouttelettes de pluie s’accumuler sur la fenêtre de la salle à manger. Mon rosé par “défaut”, est Le Pive Gris, des vignobles Jeanjean. Sec, aromatique, frais et (surtout) délicieux, il est bien difficile à battre pour une quinzaine de dollars (ou moins, lorsqu’il tombe en rabais…). Il vient aussi en format magnum, si vous décidez d’inviter vos amis à jouer à faire semblant de regarder le printemps avec vous.

Pour siroter sur le bord du BBQ (avec son imperméable)

Les courageux qui choisiront de quand même allumer le BBQ choisiront un vin qui saura les réchauffer. Oui, il s’agit d’un vin un peu plus substantiel que ce qu’on considérerait normalement pour l’apéro, mais le Tempranillo de Moraza possède cette fraîcheur et cet équilibre qui lui permet de prendre cette place. De plus, il trouvera aussi sa place avec les grillades que vous attendez patiemment sous la pluie.

Moraza Tempranillo (Photo: saq.com)
Moraza Tempranillo (Photo: saq.com)

Avec un coquetel

Insipiré par le negroni, mais sur une note beaucoup plus légère, je l’appelle le Negron-easy-drinking. Au traditionnel vermouth rouge, gin et campari, j’utilise plutôt vermouth Dolin blanc, Aperol et votre gin préféré. Le tout rafraîchi par quelques glaçons c’est vrai et vivifiant, tout en rappelant l’amertume classique du Negroni. Un autre de ses grands avantages: c’est une recette toute simple qui consiste à mélanger les trois ingrédients à parts égales! Faut juste faire attention, c’est un cocktail qui cache bien son taux d’alcool…

Pour profiter de L’éclaircie

Lorsque les nuages décident de se disperser brièvement, on doit en profiter rapidement. Pour ce faire, on garde toujours une bouteille du cava La Vida al Camp Brut au frais, prêt à être dégainée. Un mousseux produit par la famille Raventos, qui donne toujours dans le mousseux de très bonne qualité, parmi les meilleurs et les plus constants de Catalogne. C’est ici un vin issu d’une activité de négoce, mais élevé avec le même souci du détail que pour les autres cuvées du domaine. Un des bons mousseux à la barre des 20$.

La vida al camp 2014 (Photo: saq.com)
La vida al camp 2014 (Photo: saq.com)

Mes découvertes du Salon des Vins de Québec 2017

Une fois par deux ans, Québec accueille la planète vin pour trois jours de découvertes intenses au Salon international des vins et spiritueux de Québec. Après un après-midi intense de dégustation, voici mes coups de coeur qui, je l’espère, pourront vous guider lors de votre visite avant la clôture du salon dimanche le 30 avril. Bon salon et faites nous part de vos coups de coeur dans les commentaires ou sur la page Facebook!

Des bulles

J’en ai parlé précédemment sur les réseaux sociaux, mais j’ai un gros coup de coeur pour le cidre le Sauvage de la Cidrerie le Somnambule (Kisoque 405.4, tout au fond du salon!), située à St-Henri-de-Lévis. Un cidre fermenté avec des levures indigènes, avec une pointe de complexité et de funkiness qui rend le tout particulièrement intéressant. Le blanc de pomme, qui s’apparente à un vin blanc léger est aussi particulièrement intéressant. Émile et Ève, continuez de transférer votre énergie dans vos cidres.

Au kiosque de la QV (kiosque 129), on fait le détour pour le champagne Cuvée 739 de Jacquesson. Chardonnay, pinot noir et pinot menuier s’allient ici dans un ensemble tendu, vif et gourmand au possible. Il faut aussi profiter du Salon des Vins pour goûter des produits d’exception comme celui-ci, qui ne prennent pas une place régulière dans notre liste d’achats…

Des blancs

L’incontournable en blanc est la gamme du domaine Josmeyer, représentée par Isabelle Meyer au kiosque de Symbiose Vins (kisoque 116). Des vins d’une grande complexité, droits et plein de vie. Le riesling Hengst 2009 présent sur le salon fait à lui seul plier les genoux et est la définition même d’un Grand Riesling, avec des lettres majuscules. C’est le 2012 qui est en SAQ Signature et le prix de 75$ la quille semble presque raisonnable suite à cette dégustation. Un grand domaine à ne pas manquer.

Au kiosque des vignerons de Chartier (kiosque 123), il ne faut pas manquer le Rebula du domaine slovène Movia. Élaboré à 100% de Ribolla Gialla, un vin blanc tirant sur le doré dont la longueur, la complexité et la fraîcheur sont particulièrement impressionnants. Pour sortir des sentiers battus et découvrir un vin généreux qui laisse une forte impression.

Des rouges

Une de mes révélations à ce Salon des vins est venue, contre toute attente, du kiosque des vins d’Australie (kiosque 109). On entend souvent parler des nouveaux vins australiens, mais on n’a trop peu de chance d’y goûter. Ici, on découvre avec plaisir une petite partie de la gamme chez Alpha Box and Dice. Le Tarot, fait de Granache de Mclaren Vale, le Dead Winemakers Society, un Dolcetto d’Adelaide Hills, le Rebel Rebel, un Montepulciano d’Abruzzo (titrant 11.5% d’alcool!) et le Golden Mullet Fury, un vin orange de Sémillon et Viognier représentent bien ce que l’Australie peut faire lorsqu’on regarde loin dans le champ gauche. Allez voir Justin, ses vins et son accent australien vont vous charmer!

Au-delà de ces vins un peu plus funky, j’ai été agréablement surpris de voir à quel point les vins qui sont généralement associés avec la région. Je retiens un superbe Shiraz Viognier 2005 de Yering Station (il y en a peu, peut-être sera-t’il caché sous la table, montrez vous intéressés et on vous proposera peut-être…!) et un pinot gris de Mount Langi, qu’on situerait à mi-chemin entre la version alsacienne et orégonnienne et la cuvée Juveniles de Torbreck, un assemblage GSM sans surextraction. On voit souvent l’Australie comme un gros bloc monolithique qui exporte principalement du Cliff 79 ou Jacob’s Creek. Mea culpa, mes préjugés viennent d’en prendre pour leur rhume.

On termine cette tournée au kiosque des vins du Pélponnèse. Bien que les vins grecs aient connu une explosion de popularité et de reconnaissance, ils restent de formidables rapports qualité-prix et on y trouve plusieurs jolies découvertes, dont le Mega Spileo 2010 de Cavino. Il s’agit d’un assemblage ambitieux de Mavrodaphné et Kalavritno mavro, qui ferait la barbe à l’aveugle à plusieurs cuvées vendues pour bien plus que le 28.85$ demandés ici. Avec quelques années derrière le col, un élevage présent (mais qui ne prend pas toute la place), le vin pourra vieillir avec grâce pendant quelques années ou faire un malheur cet été avec de l’agneau sur le BBQ. Il vient tout juste d’arriver en SAQ, ne traînez pas trop…!

On termine la tournée au kiosque de Select Vins/Advini (kisoque 136) avec la cuvée Anarschiste, des Vignobles Jeanjean. Ce St-Chinian allie grenache, syrah et carignan poussant sur des shistes (d’où le jeu de mot que certains trouveront douteux…) en vin à la fois généreux et équilibré. On est ici sur un terroir frais dans ce climat plutôt chaud et ça nous montre élégamment à quel point le Langedoc est un mosaïque de terroirs particulièrement diversifiée. Et en plus, ça vous donnera l’occasion de jaser avec Brigitte Jeanjean, ce qui en soit vaut le détour!

Salon des Vins – Guide de survie

Avec ses 75000 pieds carrés d’exposants, il est facile de se sentir déboussolé dans la jungle du Salon des vins et spiritueux de Québec. Afin de s’en sortir en un seul morceau, voici quelques pages choisies du guide de survie du professionnel du vin. Car oui, c’est du vrai travail, pas que des soupers gastronomiques arrosés de grands crus…!

Conseil #8: Préparer sa visite

Oui, il y aura plus de 1500 produits en dégustation et non, vous ne serez pas capables de tout goûter, même en y passant les trois jours du Salon. Il est ainsi essentiel de planifier sa visiter pour être capable d’en profiter à plein. On peut dès maintenant jeter un coup d’oeil sur la liste des exposants et trouver quelle agence représente des produits que l’on veut goûter. On peut regarder la liste des conférences et cibler les kiosques où ces producteurs se retrouveront. On peut aussi relire mes 5 rencontres à ne pas manquer et commencer par là!

Conseil #14: Utiliser les crachoirs

Répétez après moi: “Je vais visiter un salon des vins, pas sortir dans un bar”. Il y a des crachoirs à chaque kiosque et en faire usage est primordial si on veut conserver toute sa tête et visiter plus qu’un ou deux kiosques. Au niveau du plaisir de la dégustation, rien n’y change, vous serez

Autre truc de pro, demandez des demi-portions ou partagez avec celui ou celle qui vous accompagne. Ça vous permettra de goûter plus de produits différents pour le même prix!

Conseil #23: Poser des questions

Au cours de la fin de semaine, les producteurs et les agents en voient passer, des gens. Ceux qui ne feront que tendre le verre et repartir passeront à côté du plus important: la rencontre avec les gens qui sont passionnés par leur produit. Prenez votre courage à deux mains et aucune question ne mérite de rester en suspens. Dites-vous que si vous vous posez la question, votre voisin de dégustation se la pose peut-être aussi.

Conseil #42: Rester humble face au vin

Vous affirmer savoir faire la différence à l’aveugle entre un Chambolle-Musigny Derrière le Four et un Chambolle-Musigny Les Pas de Chat? Vous connaissez par coeur tous les grands crus en Alsace et êtes capable de les épeler? Vous distinguez dans votre verre les cépages indigènes portugais? Par-dessus tout, vous aimez montrer toute cette connaissance?

Grand bien vous fasse, mais prenez garde. Un jour, le vin et ses artisans vous montreront qui a le dernier mot, surtout dans un contexte comme un salon des vins.

Conseil #56: Amusez-vous!

Par-dessus tout, c’est une occasion de se plonger tête première dans le monde du vin, découvrir des produits qu’on n’aurait pas goûté autrement et faire des rencontres de gens passionnés qui, avec un peu de chance, vont vous permettre de voir le vin d’une manière plus personnelle et tellement plus satisfaisante. Profitez-en, ça ne revient à Québec qu’une fois tous les deux ans!

10 bons achats sous 15$

La catégorie des vins de moins de 15$ est parmi les plus difficiles à naviguer, car les vins très bon côtoient les vins industriels qui offrent un intérêt limité. Pour s’y retrouver, voici 10 suggestions qui vous feront bien boire pour moins de 15$!

Des vins blancs (et un rosé!)

Je trouve qu’il est généralement plus facile de trouver satisfaction dans cette échelle de prix en blanc qu’en rouge. Je vais rechercher un vin qui est bien sec et dont la fraîcheur est à l’avant-plan.

5 vins blancs sous 15$ (Photos: saq.com)
5 vins blancs sous 15$ (Photos: saq.com)
  • Adega de Pegões Colheita Seleccionada – 12.60$: À base de chardonnay et complété par l’arinto et l’antao vaz, ce blanc amène à table tout le soleil des environs de Lisbonne. Un sucre résiduel un peu plus important que j’aurais tendance à privilégier, mais on est ici du bon côté de la mince ligne et on remarque surtout un belle texture en bouche.
  • Bù Splendido – 13.30$: Les vins élaborés par Jessica Harnois ont généralement fait bonne figure lorsque servis à l’aveugle, principalement le blanc. Assemblage de chardonnay et de fiano élaboré dans les Pouilles, il est bien droit et offre un bon rapport qualité prix, qui devient un no brainer si la SAQ est fermée!
  • Château Pajzos Tokaji Furmint 2015 – 13,45$: Servi à l’aveugle, on le plaçait à mi-chemin entre un chenin blanc de la Loire et un sauvignon blanc au profil un peu plus moderne. Un petit côté mielleux, une acidité rafraîchissante et un dépaysement garanti, gracieuseté de ce vin hongrois.
  • Domaine Tetramythos Roditis 2016 – 14,95$: Composé entièrement de roditis certifié bio, ce vin est dominé par des notes florales avec une minéralité bien présente. Assurez-vous de ne pas le servir trop froid et sortez-le une quinzaine de minutes du frigo avant de le servir, il vous le rendra bien!
  • Le Pive Gris – 13.95$: Mon rosé par défaut au cours de l’été. Sec, rafraîchissant, gourmand à souhait (et bio en prime!), on est loin des rosés trop sucrés qu’on trouve trop souvent à ce prix. Un verre de Pive à la main, on souhaite plus que jamais l’arrivée du beau temps.

Des vins rouges

Dans les vins rouges de cette gamme de prix, je recherche principalement un fruité franc et, de manière générale, privilégie la générosité amenée par le soleil plutôt que par l’élevage, qui prend plus souvent qu’autrement trop de place à mon goût. En voici 5 qui donnent beaucoup de fruit pour les dollars investis!

5 vins rouges sous les 15$ (Photos: saq.com)
5 vins rouges sous les 15$ (Photos: saq.com)
  • Chapoutier Marius – 13.55$: Un assemblage de grenache et Syrah décidément sudiste et ensoleillé qui ne se prend pas la tête. Le fruit est à l’avant plan comme il se doit!
  • Château la Lieue – 13.25$: Un cru élevé en bio du sud de la France, qui offre toujours une belle qualité et plaira à ceux qui cherchent un fruit bien mûr dans leur vins. Issu d’un assemblage de Granache, Syrah, Cabernet-Sauvignon et Carignan et élevé sans voir de bois, le fruit est pur et éclatant.
  • Hacienda Araucuno Syrah Reserva – 9.60$: Sous la barre des 10$, celui-ci est difficile à battre. Une syrah bien juteuse provenant d’une propriété de François Lurton au Chili, avec un élevage discret qui rehausse les notes épicées de la Syrah. Bien fait, sans se casser la tête ni le porte-feuille.
  • Château Ksara Clos St-Alphonse 2013 – 9,65$: Tout droit de la section Autres Pays à la SAQ, le Clos St-Alphonse montre de quoi le Liban peut se chauffer avec cet assemblage de Syrah et de Cabernet-Sauvignon. Il est la preuve que même les vins d’entrée de gamme peuvent vieillir, puisque c’était le 2007 qui était offert en succursales jusqu’à récemment.
  • Poças Coroa d’Ouro 2011 – 12.35$ (ou 23,40$ pour le magnum!): Provenant des terrasses ensoleillées de la vallée du Douro, le Coroa d’Ouro offre une belle introduction aux vins de cette région. Il fera un malheur avec les grillades sur le patio par une soirée d’été qui s’étire.