De Volnay à Pommard

C’est tout ça la beauté de la Bourgogne. Bien que Volnay et Pommard ne soient séparés seulement que d’un peu moins de deux kilomètres, le pinot noir y prend habituellement deux visages passablement différents.

À Volnay, les vins sont habituellement plus féminins (même si je n’aime pas particulièrement le qualificatif), aériens et délicats. Les Pommards, principalement en jeunesse, sont plus difficiles d’accès, tanniques ou même parfois carrément rustiques. On a toutefois mis ces principes généraux à l’épreuve chez Mystère et Bourgogne. Au menu, un vin de chaque village pour se faire une idée puis une série de quatre à l’aveugle, avant de finir en grande avec un vin d’exception, le tout dans le millésime 2010.

Mystère

Toutefois, fidèle à son habitude, Jean-Pierre Lortie n’allait pas la mettre si facile. Les deux premiers vins, le Pommard du Domaine Coste-Caumartin et le Volnay Premier Cru de Bouchard Père et Fils, contredisaient déjà cette thèse. Le premier était bâti autour de l’acidité et une finesse certaine (bien qu’un peu court) alors que le second était définitivement plus charmeur, ample et complet. L’élevage assez important de bois neuf apportait une richesse à l’ensemble sans toutefois déséquilibrer le vin. Pour 57$, il s’agit d’un très bon rapport qualité-prix qui en offrira pas mal dans quelques années.

Suite, le test de l’aveugle a ensuite bluffé bien des gens. Comme toutes les dégustations à l’aveugle, vous direz (et vous n’avez pas tort…)! Au vote à main levée, la salle était souvent divisée à peu près également entre les deux villages et une seule personne a réussi à identifier les quatre vins correctement.

Le Pommard Les Croix Blanches du domaine Parent, plus sérieux et un peu austère a été rapidement oublié lorsqu’on a servi le Volnay Santenots Premier Cru de Buisson-Charles. Un nez de grande classe, où se mêlait fruits croquants et torréfaction, cerise et café. Le bois est présent, riche, mais pas dérangeant. En bouche, fraîcheur, finesse et longueur. Un très beau produit qui vaut amplement les 82$ demandés.

Lineup M&B

Après un Pommard La Pousse d’Or Clos des 60 Ouvrés malheureusement légèrement bouchonné qui laissait quand même entrevoir un beau potentiel, on est passé au rapport qualité-prix de la soirée, à savoir le Pommard Premier Cru Les Poutures du domaine Lejeune. Un nez floral, une petite touche de bonbons aux cerises couplé à un boisé en retrait, tout y est. En bouche, le vin est à la fois puissant et délicat, avec une finale qui s’étire. Bref, pour 63$, il en donne énormément.

Finalement, on termine du côté de Pommard avec une des stars de l’appellation, le Comte Armand Premier Cru Clos des Épeneaux. La grande Classe, avec un C majuscule. Un nez très riche, complexe et légèrement confit de fraises et de cerises. C’est fin et d’une longueur exceptionnelle et ce n’est pas pour rien que le Climat aspire à la promotion vers le rang de Grand Cru (et qu’il commande le prix de 150$… Définitivement pas à la portée de toutes les bourses, mais il s’agit d’une mémorable expérience de dégustation.

À l’aveugle, du moins en 2010, on constate que les idées reçues sur la différence entre Pommard et Volnay sont moins tranchées que ce qu’on aimerait faire croire. On dit les Pommards austères en jeunesse lors que ceux qu’on a dégusté (incluant les plus grands climats) étaient bien accessibles. Le but n’était pas de chercher à établir un gagnant entre les deux appellations, mais a permis de forger notre palais et offrir un bel aperçu de ce millésime 2010 dans ces deux villages séparés de moins de deux kilomètres…!

 

2012 en 5 vins

L’année se termine sous peu et l’heure est aux bilans. J’ai toujours aimé les listes de fin d’année, autant les lire que les faire. Toutes en subjectivité, elles sont un superbe moyen de se replonger dans l’année qui se termine et de se remémorer quelques bons souvenirs et de débattre du bien fondé de la présence (ou de l’absence!) d’un vin particulier sur la liste…

Un vin mystère!

Après pas mal de réflexion, j’en suis arrivé à une liste des cinq vins qui m’ont fait vibrer cette année. Quelques vins d’exception, quelques vins qui rappellent des souvenirs et quelques vins partagés entre bons amis…

Voici donc des vins dégustés en 2012 qui forment mon top 5 bien personnel. Amusez-vous à monter le vôtre et à comparer avec le mien!

Sans plus attendre et sans ordre particulier, voici mon top 5 bien personnel de 2012.

  1. Vosne-Romanée 1er Cru Clos des Réas Michel Gros 2005
  2. You Are So Bubbly 2008, Domaine le Briseau
  3. Enzo Boglietti Barolo Fossati 2005
  4. Broc Cellars (l’ensemble de l’oeuvre!)
  5. Pearl-Morissette Pinot Noir 2007

 

La fraîcheur de la Sicile

La Sicile fait rêver, avec ses côtes ensoleillées donnant sur la Méditerranée, ses eaux turquoises, la vallée des temples, les poissons fraîchement pêchés et apprêtés simplement, le marché de Palermo…

Source: Antonio Ilardo sur Flickr

D’un point de vue vinicole, le soleil du sud gorge les raisins de sucre et les vins qui en résultent sont à l’image de la région: généreux, colorés et qui en mettent plein la gueule. Aussi, on est loin des petits domaines familiaux de la Bourgogne ou du Piemonte, les grands domaines de la région produisant souvent des millions de caisses par année. Au final, les vins qui y sont produits sont souvent très bons, mais pas nécessairement distinctifs. Pour des bons exmples, allez chercher un Cusumano ou vin de Donnafugata. Vous ne serez pas déçus de ce que vous aurez dans le verre, mais est-ce particulièrement Sicilien?

Certains vignerons sont toutefois en marge de ce style de vin, en cherchant à produire des vins plus en finesse, en fraîcheur et qui représentent plus fidèlement leur terroir. La figure de proue de ce mouvement est Arianna Occhipinti, dont un petit arrivage de son SP68 2011 (Nero d’Avola et Frappato) a causé la frénésie dans les SAQ de la province il y a deux semaines. En un peu plus 3 heures, la majorité des 900 bouteilles disponibles se sont envolées.

J’ai pu goûter au SP68 2010 en avril grâce à Leslie Trites à Tastecamp et j’avais mis la main sur quelques fioles du Frappato 2010 en importation privée chez Oenopole et je peux affirmer que le buzz est amplement mérité et il faudra surveiller le prochain arrivage, prévu au printemps 2013.

Entretemps, pour goûter à cette Sicile de fraîcheur, vous pouvez mettre la main sur une fiole de Frappato de l’Azienda Agricola COS. Ce regroupement de trois amis d’université (Giambattista Cilia, Cirino Strano et Giusto Occhipinti, l’oncle d’Arianna…) font du vin depuis les années 1980, un peu à contre-courant des méthodes habituelles. Pour certains de leurs produits, les fermentations sont faites en amphores, un peu comme on retrouve en Géorgie.

Le Frappato disponible à la SAQ est un exemple de fraîcheur, de modération et d’accessibilité. Le nez est sur les cerises légèrement amères, les fraises et les épices. On reconnaît certains accents du sud, sans que ça ne prenne toute la place. En bouche, une saine acidité garde le tout en équilibre et ça se boit comme du petit jus… On pourrait le comparer à un bon cru du Beaujolais, en version un peu plus sudiste.

Associez-le à un plat de pâtes tout simple et il fera des miracles. Dans mon cas, ce fut des spaghetti avec chorizo, tomates cerises fraîches et épinards tout juste tombés et le mariage avec l’amertume des épinards et la fraîcheur des tomates a été tout à fait réussi.

Quelques fioles chez Creaform

C’est devenu une tradition chez Creaform, depuis 4 ans maintenant, je participe à l’organisation d’une dégustation pour les collègues. Il s’agit entre autres d’une occasion de se réunir entre amis après les heures de bureau, mais j’en profite aussi pour initier certains à des vins qu’ils n’auraient pas achetés autrement.

Le format est toujours un peu le même: un apéro puis trois vagues de trois vins en confrontation pour finir avec un dessert. On essaie autant que possible de faire des services thématiques, par exemple 3 pinot noirs du monde, mousseux et champagne, etc. On y sert les vins à l’aveugle et, pour s’amuser un peu, on pose des questions amenant les gens à réfléchir sur les vins.

Cette année, on désirait souligner les 10 ans de Creaform par le thème de nos services. On a donc réuni 6 vins provenant des pays où Creaform a des bureaux de même qu’un service de vins du millésime 2002, année de fondation de la compagnie. Bref, un thème très “corpo”, mais qui a donné des résultats intéressants!

En apéro, on reçoit les gens avec des bulles, question de lancer la soirée sur une bonne note. En faisant quelques recherches, j’ai difficilement pu éviter le Prosecco Bisol Talento Pas Dosé 2002, offert pour 39$ à la SAQ Signature. Les bulles sont fines (mais disparaissent un peu rapidement), le nez est expressif et complexe et la bouche est bien ample. Un mousseux de 10 ans à un prix d’ami, sur lequel vous pourrez mettre la main si vous faites rapidement, il n’en reste que 6 à Québec. Heureusement, il y en a une cinquantaine à Montréal et la SAQ Signature expédie les bouteilles gratuitement partout en province.

Le premier service était composé de trois vins blancs, tous très différents les uns des autres. Le sauvignon blanc de Sula Vineyards en a surpris plus d’un car il est élaboré dans le Nashik, à 180 km au nord de Mumbai. Dans le verre, il s’agit d’un bon exemple d’un sauvignon blanc d’entrée de gamme, résolument nouveau monde comme on pourrait le retrouver en Nouvelle-Zélande ou au Chili. Les amateurs de sauvignon blanc ont bien apprécié et le fait de le servir à l’aveugle a permis de passer outre l’étiquette un peu caricaturale avec le soleil moustachu… Pour 14.20$, il entrera sans trop de problème dans votre rotation de vins de semaine.

Ensuite, deux vins un peu plus sérieux, soit le Riesling Egon Müller Scharzhof M-S-R 2011 et le Château Tour Léognan 2010, le deuxième vin du Château Carbonnieux à Pessac-Léognan. Deux vins qui partagent peu, mais qui ont offert tous deux des belles expériences. Le Scharzhof fut une superbe introduction aux rieslings allemands pour plusieurs, tout en jeunesse et en fraîcheur, avec des notes d’agrumes et d’hydrocarbure typiquement retrouvées dans ces vins. Le Pessac-Léognan a divisé l’assemblée. Certains ont détesté le nez, classique Bordeaux blanc avec une bonne dose de sémillon (30% dans ce cas) et un généreux apport de bois. L’autre moitié ont apprécié la complexité du nez et la bouche sans lourdeur. Le contraste avec le sauvignon blanc indien était saisissant et personne n’aurait pu deviner qu’il s’agissait principalement du même cépage…

Le premier service de rouge s’ouvrait avec le vin louche de la soirée. Acheté dans un petit magasin a Tokyo par un collègue un peu pressé, on a pu trouver un peu d’information sur les bouteilles de Soryu Winery à son retour. Avec l’aide précieuse de Google Translate, on a trouvé qu’il s’agissait d’un vin à base de Concord, et qu’il était “brewed without the use of preservatives, such as antioxidants” et qu’il titrait 10.5% d’alcool. Dans le verre, il offrait une couleur presque pourpre et, au nez, on aurait pu le confondre aisément avec du jus de raisin Welch. L’alcool ne se sentait pas du tout, il était complètement dominé par le jus de raisin et le sucre résiduel. Il s’agit certainement de vin qui a fait le plus jaser durant la soirée!

Source: Yeswine.com

À ses côtés, les autres vins ont un peu été dans l’ombre injustement. Une fois la surprise passée, le pinot noir Grower’s Blend 2009 de Tawse offrait une belle expression de ce cépage que j’ai trouvé tout en finesse et en délicatesse. Toutefois, l’acidité est encore bien présente et la bouteille que j’ai en cave patientera à l’année prochaine.

On a terminé cette vague avec le cabernet sauvignon Tasya’s Reserve 2010 de Grace Vineyards, directement ramené de la boutique du domaine à Shanghai. Initialement, il est ressorti comme un cabernet de belle facture, bien fait, mais sans nécessairement être distinctif. Toutefois, c’est le verre qui restait dans la bouteille et que j’ai bu 3 jours plus tard qui m’a le plus impressionné. Le vin s’était ouvert considérablement et est passé de cabernet correct (mais sans plus) à un beau rouge de facture classique, avec les tanins bien intégrés et offrant une longueur impressionnante. On est ici en face d’un exemple probant qui montre que ce n’est qu’une question de temps avant que la Chine réussisse à assembler à la fois les bons cépages avec les bons terroirs et la bonne main d’oeuvre. Lorsque ça sera fait, je suis persuadé que les vins qui y seront produits en surprendront plusieurs.

Le dernier service, composé de trois vins du millésime 2002, a aussi été tout en contrastes. Le Movia Veliko Brda 2002, produit dans un domaine à cheval entre la Slovénie et l’Italie, a brillé. Tanins fondus, nez expressif, encore une bonne dose de fruits: tout y était. En plus, pour un prix quand même raisonnable de 39$, elle aura fière allure sous le sapin ou sur une table à Noël. Le Montus Prestige 2002 était quant à lui un monstre de concentration et commencera à se révéler dans les 5-10 prochaines années. Pour l’instant, il est difficile d’approche et en met littéralement plein la gueule, au point de manquer de finesse et de cohésion. Il se replacera sans doute mais si vous en avez en cave, laissez-les filer quelques années. Finalement, le cabernet sauvignon Prediville Reserve en a déçu plusieurs. Il était certes bon, à point et avait intégré son bois, mais pour 80$? Presque tous lui ont préféré le Slovène pour la moitié du prix…

En guise de dessert, un superbe porto Colheita 1986 de Niepoort, qui avait une couleur ambrée très pâle, au point où plusieurs ont pensé que c’était un porto blanc qui avait vieilli. Au final, il s’agit d’une très belle expérience puisqu’il est assez rare de mettre la main sur une bouteille de cet âge (il n’en reste d’ailleurs plus à la SAQ).

Cette soirée est toujours une de mes préférées de l’année au bureau. C’est pas mal de travail à organiser, mais les commentaires et le plaisir qu’en retirent les amis repaye les efforts au centuple. On se revoit l’année prochaine!

Du Bordeaux plein la tête

Entre jeudi et dimanche dernier, autour du Bassin Louise à Québec, le vin coulait à flots, la foule était dense et la bonne humeur était au rendez-vous. Pas de doute, la première édition de Bordeaux fête le vin à Québec battait son plein.

Le vaste site d’Espace 400e abritait 7 pavillons thématiques où on pouvait rencontrer des producteurs de toutes les régions du vignoble bordelais, des plus connus comme St-Émilion, Pomerol et Fronsac aux plus modestes Bordeaux et Bordeaux Supérieux. C’était bel et bien le point d’intérêt principal de la fin de semaine, bien que plusieurs ont bien apprécié les ateliers de dégustation de l’École du Vin Tanguay et les découvertes gastronomiques vendues à la Plaza Gourmande. Le stand de la SAQ présentait quant à lui des dégustations animées organisées par les Services Signature qui affichaient toutes complet et on y faisait découvrir les produits qui seront mis en vente lors de la prochaine édition du magazine Cellier.

Pour ma part, dans le cadre de #mission00vin que vous découvrirez plus tard, j’ai écumé le pavillon dédié à la Rive Gauche, en ce jeudi venteux. Plusieurs belles rencontres avec des producteurs passionnés qui semblaient impressionnés (et souvent même un peu débordés) par la foule compacte présente devant leurs kiosques.

Des blancs à découvrir

J’engage d’abord la conversation avec le premier vigneron que je croise à ce kiosque en lui demandant d’où il vient. Il me répond tout simplement “Je suis de chez Smith”, en désignant deux bouteilles de Smith-Haut-Laffite, un blanc 2009 et une (malheureusement vide!!) de rouge 2007. Décidément, je ne commence pas au pied de l’échelle…! Afin d’obtenir le contrôle nécessaire, ils fabriquent leur propres barriques et veillent à garder le toast le plus faible possible afin que leur influence sur le vin soit en accent plutôt qu’en avant-plan… Le vin est imposant et complexe, mais reste toujours en équilibre. Un beau moment!

À côté du majestueux Smith, la Tour Léognan, le deuxième vin du Château Carbonnieux, ne démérite pas malgré le fait qu’il se vende une fraction du prix de son voisin. Le pourcentage élevé de sémillion lui donne une richesse et une ampleur qui surprend. Décidément, les blancs de bordeaux sont méconnus et ceux que j’ai goûté dans Pessac-Léognan me donnent définitivement le goût d’en découvrir plus.

Bordeaux, c’est d’abord du rouge!

Il ne faut pas oublier que la région produit 8 fois plus de vin rouge que de blanc et ce qu’on a pu goûter pendant la fin de semaine était en ligne avec ce ratio. Allons-y en vrac avec deux coups de coeur qui ont retenu mon attention.

D’abord, le Château des Gravières, qui nous fut présenté avec enthousiasme et passion par M. Thierry Labuzan. Cet assemblage de 80% de merlot et de 20% de cabernet sauvignon est atypique dans les Graves, où on retrouve habituellement une majorité de cabernet. Un enthousiasme qui paraît dans le verre, le tout pour près de 20$ à la SAQ, difficile de résister.

On a aussi pu trouver quelques vieux millésimes, comme le superbe Château la Cabanne 2001, un joli Pomerol que vous pouvez trouver dans plusieurs SAQ de la province pour un prix somme toute raisonnable compte tenu du millésime. Le vin est tout à fait à maturité, avec une belle ampleur, des notes tertiaires (sous-bois, feuilles mortes, champignons) à souhait, tout en gardant une belle petite trace de fruit. Un beau vin pour se gâter avec les braisés d’automne qui s’en viennent.

Rien n’est parfait!

Évidemment, rien n’est parfait, surtout lors de la première édition d’un tel événement.

J’ai de loin préféré le début de ma soirée de jeudi ainsi que le début du dimanche, puisque la foule était moins dense. Les vignerons étaient alors beaucoup plus disponibles et on pouvait alors en profiter pour jaser plus longtemps avec eux. Lors des soirées et à l’heure de l’apéro dimanche, la foule était compacte et il n’était pas plaisant d’aller se chercher un verre et carrément impossible de jaser avec les vignerons. Ce fut un beau succès de foule, à n’en pas douter. Il faut croire que je préfère les événements plus intimes…

Il était aussi bien difficile de différencier les vins qui sont (ou seront) disponibles à la SAQ de ceux qu’on ne peut acheter au Québec. Dans plusieurs cas, même les exposants ne le savaient pas… Il serait bon de prévoir un registre des vins qui peuvent être goûtés pendant la fin de semaine et d’identifier clairement ceux qu’on retrouve au Québec. Le consommateur qui a eu un coup de coeur pendant la fin de semaine saura alors s’il peut en mettre rapidement en cave!

Finalement, lorsque la foule n’était pas trop dense, plusieurs offrait la possibilité de déguster plusieurs vins en petites portions pour le prix d’un seul coupon. Car une seule portion de 50 ml par kiosque, sans possibilité d’obtenir d’autres coupons, ce n’est définitivement pas assez pour découvrir plusieurs produits. Plusieurs petites portions de 25 ml auraient probablement été plus appropriées pour la découverte

Ceci étant dit, tout le monde que j’ai rencontré a passé une superbe fin de semaine et a hâte de savoir s’il y aura une prochaine édition. De mon côté, je ne ferai ni une ni deux et je serai en ligne pour déguster du Bordeaux en bonne compagnie, malgré que ça ne soit pas ma région préférée… On se fait un Piemont fête le vin ou Bourgogne fête le vin bientôt…?

Note: Les photos qui illustrent cet article sont une gracieuseté de Caroline Décoste, de Je suis snob. Allez la visiter et dites-lui merci!