12 bons choix à la SAQ Dépôt

Les fêtes ont laissé des trous dans la réserve de vin. Les comptes de janvier ont laissé des trous dans le budget (vin). Les promotions à la SAQ se font rares. Le timing est donc parfait pour jeter un coup d’oeil à ce qu’on peut trouver dans les succursales SAQ Dépôt et de profiter du rabais de 15% offert lors de l’achat de 12 produits.

SAQ Dépôt (Photo: Etalex.ca)
SAQ Dépôt (Photo: Etalex.ca)

Voici donc une liste de 12 produits qui méritent de se retrouver dans votre panier. Il y a pas mal de vins génériques et industriels dans ces succursales et peu (ou pas!) de conseillers pour donner un coup de main, alors un travail de recherche est d’autant plus important.

NB. Au moment d’écrire ces lignes, les vins ci-dessous étaient disponibles en quantité raisonnable dans quelques SAQ Dépôt de la province. Les prix marqués ne comprennent pas le 15% de rabais d’achat au volume.

Des bulles

Parce qu’il est toujours possible de trouver quelque chose à célébrer lorsqu’on a des bulles sous la main…

Avec Ayala et Lallier, on a deux beaux champagnes pour profiter de la fin de la saison des huîtres qui tire (malheureusement) bientôt à sa fin. Quant à Parés Balta, il s’agit d’un champion du rapport qualité-prix et, sous la barre des 15$ avec le rabais, on peut l’utiliser en cocktail sans que ça fasse trop mal au coeur…!

Du blanc

De la coopérative des producteurs de Chabils, la Sereine offre année après année une belle introduction aux chardonnays droit et minéraux de cette région du nord de la Bourgogne. Le Scià, quant à lui, est un modèle de vin passe-partout, pas compliqué mais bien fait et à un prix défiant toute concurrence. Il a même baissé de prix depuis 2016, alors que je m’étais prêté au même exercice!

Du rouge

Pour constater que Cahors n’est plus la bête rustique qu’on a connu par le passé. Pour avoir un peu du soleil du Sud avec un des plus grands domaines de France en biodynamie ou ce qu’une grande dame du Languedoc peut produire (si vous rencontrez Brigitte, elle va vous marquer!)

Parce qu’à chaque fois que j’ai goûté ce Liberty School Cabernet Sauvignon, il a réussi à me faire renverser mes aprioris. Un vin constant, bien fait, sans excès et bien digeste, contrairement à bien d’autres américains dans la même gamme de prix. Quant à la famille Perrin, elle est aussi un modèle de constance et de rapport qualité-prix, à toutes les échelles de prix.

Et du touski pour compléter…

S’il le faut, il y a toujours moyen de compléter pour se rendre à la barre des 12 bouteilles. Sachez qu’une bière à l’unité compte aussi comme un produit et permettrait de combler le dernier emplacement dans une caisse. Les spiritueux pour base à cocktail sont aussi généralement disponibles, dans l’éventualité improbable qu’il vous manque de crème de menthe ou de Schnapps aux pêches…

7 Beaujolais à l’aveugle

L’an dernier, j’avais écrit sur ce blog que de recommander du Brouilly de Duboeuf était une suggestion un peu plate. L’auteur n’avait pas particulièrement apprécié et j’ai donc eu l’idée d’organiser une dégustation à l’aveugle de Beaujolais afin de voir comment il pourrait se débrouiller face à d’autres vins qu’un chroniqueur pourrait suggérer en remplacement.

Le Beaujolais, dans son expression la plus pure, est un vin bourré de fraîcheur et de fruit, élaboré à base de gamay. Généralement du côté léger du spectre, les amateurs de gros shiraz australiens trouveront qu’ils manquent un peu de punch, c’est personnellement un style de vin que j’adore, qui peut se montrer à la fois gourmand, terreux, fruité, funky et épicé. Reste à faire le tri et de repartir avec la bonne bouteille.

Great Beaujolais Showdown
Great Beaujolais Showdown

Voici donc, dans l’ordre de dégustation choisi au hasard, les commentaires sur les vins servis. Pour des raisons logistiques, on a dû faire une vague de 4 vins puis une vague de 3 vins. Le hasard a regroupé les 3 produits réguliers au début de la première vague. Autrement, j’ai essayé de rassembler autant des produits disponibles dans le répertoire régulier de la SAQ et des produits un peu plus pointus, tous dans la même gamme de prix.

  1. Brouilly “Sous les Balloquets” Louis Jadot 2013
    C’est probablement le vin qui a le moins bien paru de la soirée. Il a paru muet, mince et un peu acide. Toutefois, le reste de la bouteille s’était considérablement ouvert la seconde journée, conséquence du millésime 2013. (7e place, 42 points)
  2. Brouilly Georges Duboeuf 2013
    Le classique Brouilly (transvidé dans une autre bouteille pour ne pas donner d’indices aux dégustateurs) est effectivement classique. Un beau fruité, une jolie structure en bouche, rien à redire. Ceci dit, il n’était pas terriblement excitant non plus et n’a pas réellement pris d’ampleur au cours des jours qui suivent. (6e place, 34 points)
  3. Brouilly Château de la Chaize 2013
    Belle surprise que ce vin au répertoire général de la SAQ. Le nez offre un beau fruité et la texture en bouche est particulièrement bien équilibrée, entre l’acidité et la maturité. Il a reçu deux votes de deuxième place et deux votes de troisième place. (4e place, 19 points)
  4. Beaujolais Jean Foillard 2013
    Personnellement, ce fun mon préféré de la soirée. Significativement plus funky que les trois autres, avec un petit côté terreux qui vient rehausser le tout, sans sacrifier le côté glougloutant du bon Beaujolais. Il est de loin le plus complexe de cette première vague et mérite les deux votes de première place qu’il a reçu. (2e place ex aequo, 19 points)
  5. Brouilly Pierreux Pierre-Marie Chermette 2013
    D’un producteur que j’affectionne, c’était aussi le vin le plus dispendieux de la soirée, à 25,65$. Ici, classique et droiture sont les mots clés et est à recommander pour ceux qui veulent connaître ce qu’est un Beaujolais de belle facture, tout en finesse. (2e place ex aequo, 19 points)
  6. Brouilly Georges Descombes 2013
    L’autre grand gagnant de la soirée, qui a fini sur le podium de 6 des 7 dégustateurs. Un judicieux mélange de fruits et d’épices, de puissance, de pureté et de buvabilité. Si vous parvenez à mettre la main sur une des dernières bouteilles présentes dans le réseau, n’hésitez pas une seconde. (1ere place, 14 points)
  7. Maison B Perraud Le P’tit Poquelin 2013
    Tiré de l’arrivage du 23 avril de vins nature de la SAQ, ce vin a été celui qui a récolté la plus grande gamme de votes, soit entre la 6e et la première place, comme quoi les vins nature ne laissent personne indifférents… On salue à la fois son fruité pur et son caractère joyeux, mais en même temps, la texture un peu asséchante en bouche et une finale un peu amère viennent gâcher un peu le plaisir. Pour ceux qui veulent sortir de leur zone de confort. (5e place, 21 points)

Il est important de mentionner que tous les vins s’en sont bien tirés, même ceux qui ont terminé en bas de classement.

Au final, qu’en est-il de la performance du Duboeuf? Je peux maintenant continuer d’affirmer que lorsqu’on cherche un Beaujolais de belle facture, on peut trouver mieux à prix à peu près égal. Il s’agit de bien connaître son producteur et de retenir ces noms: Descombes, Foillard et Chermette.

L’ordre des vins a été choisi au hasard et j’étais le seul à connaître l’identité des vins. J’en ignorais par contre l’ordre de service. Chaque participant était invité à classer les vins de 1 à 7 et le classement était déterminé par la somme des positions. Trois vins ont terminé à égalité en nombre de points, les votes de 1ere place ont servi de départage. 

Vins. Collègues. Plaisir.

Ça fait maintenant 6 ans que j’organise une dégustation pour les collègues chez Creaform. Le concept, hérité des organisateurs de la première édition, fonctionne particulièrement bien: 3 vagues thématiques de 3 vins, servis à l’aveugle, jumelés à un questionnaire sans prétention qui permet aux gens de se poser des questions sur ce qu’ils ont devant eux.

Cette année, rebelote à l’exception que je n’ai pas d’abord choisi les thèmes mais qu’ils ont été plutôt modelés autour de vins ou de régions que je voulais faire faire découvrir. Le thème global de la dégustation: On va avoir du plaisir… encore! Complémenté par des charcuteries du Pied Bleu, on a effectivement eu pas mal de plaisir… encore!

Lineup Creaform 2014
Lineup Creaform 2014

En blanc, 3 vins réunis par leur différence puisqu’ils sont composés de cépages blancs autochtones pas particulièrement connus. Chapeau au Vina Gravonia 2004 de Lopez de Heredia qui a su diviser la foule et susciter la discussion par son léger côté oxydatif et son profil de goût particulier. Il n’a laissé personne indifférent (c’était un de mes préférés de la soirée!). Côté rapport qualité-prix, le Poças Corroa d’Ouro remporte la palme. Il en donne vraiment beaucoup pour 13,55$. Entre ces deux, le Moschofilero de Tselepos est un peu passé inaperçu, ce qui est un peu dommage.

Au premier service de rouges, j’ai pu servir côte-à-côte trois vins d’un même producteur, dans les différents niveaux des appellations de la Bourgogne. Les vins de Catherine et Claude Maréchal nous ont permis ce voyage. D’abord, le Bourgogne “Gravel” 2010, puis le Savigny-les-Beaune Vieilles Vignes 2011 et, finalement, le Pommard La Chanière 2011. Même élevage, (presque) le même millésime, la différence dans le verre est liée directement au climat sur lequel les raisins poussent. Une expérience de geek de vin que tous les amateurs de Bourgogne devraient faire. Tous trois présentaient un fruit pur et une complexité grandissante au fur et à mesure qu’on montait dans la hiérarchie. Quelques jours plus tard, tous se portaient admirablement bien, le Pommard ayant gagné en complexité, ce qui augure bien pour ce vin dans quelques années.

BarbarescoDeuxième service de rouges, thématique 20-40-60. Trois vins dont le prix de détail diffèrent par un facteur 3. Tout juste à la barre des 20$, le Sino da Romaneira a fait bonne impression et a confirmé le statut de mine d’or pour les chercheurs d’aubaines pour le Douro. À 40$, le Barbaresco 2009 des Produttori del Barbaresco m’a fait plier les genoux. Carafé rapidement, on a eu la preuve qu’il ira loin. Très loin. Personnellement, à la lumière de ceci et du fait que 2009 est considéré comme un millésime généreux et un peu plus accessible en jeunesse au Piedmont, je ne toucherai pas à mes 2006 et mes 2008 avant au moins l’année prochaine. Pour la bouteille à 60$, je voulais un vin du nouveau monde et je me suis tourné vers le Quatrain 2010 de Mission Hill. Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon et Syrah, concentré et intense avec une bouteille ostentatoirement lourde. Bien fait, mais je ne paierais pas 60$ pour ça puisque ce n’est pas du tout dans ma palette.

Au dessert, petite exploration dans le monde des vins de Porto. Dans le coin gauche, le Vau Vintage 1999. Dans le coin droit, Barros Colheita 1999. L’assistance est divisée de manière à peu près égale en deux, comme quoi entre Ruby et Tawny, les préférences personnelles prévalent. Mon coeur penche du côté du Barros, un accord sublime avec une petite gâterie venant de chez Chocolats Favoris, un de nos voisins préférés chez Creaform…!

J’ai déjà hâte à la fin-novembre l’année prochaine pour la prochaine édition!

Un groupe de dégustation? Facile!

Un club de dégustation de vin? Ça n’a pas à être ce cercle fermé où les gens utilisent des adjectifs ésotériques pour décrire du jus de raisin fermenté. À bas les préjugés, vous aussi pouvez mettre sur pied votre club de dégustation de vin avec un minimum de préparation et de volonté. Guide pour soirées réussies en 4 étapes.

Se trouver des amis

Les Vinsignifiants en pleine action
Les Vinsignifiants en pleine action

Le vin est avant tout une boisson sociale et c’est avec un bon cercle d’amis que partager une bonne bouteille prend tout son sens.

Au-delà de l’aspect festif de la chose, s’assurer d’avoir un groupe d’amis intéressés au vin permet de s’assurer d’un groupe stable sont les liens sont déjà établis. Pas besoin d’être des experts en vin, mais ça prend au moins un intérêt pour le vin et les soirées entre amis. J’imagine que ces deux qualités sont pas mal répandues dans votre cercle d’amis et qu’il ne sera pas trop difficile à trouver…

Se fixer une fréquence de rencontre

À mon sens, une des principales différences entre un club de dégustation et un souper entre amis est la récurrence de la chose. Fixez-vous une fréquence avec laquelle tous sont à l’aise. Ça peut être une fois par mois, par deux mois, deux fois par année; l’important est de tenir une réunion sur une base régulière. Par exemple, dans le groupe que je me suis monté avec des amis, on vise 4 réunions par année puisque c’est ce qui convient le mieux aux horaires de tous.

N’hésitez pas à faire quand même une réunion même s’il manque un membre ou deux puisqu’à 8-10 personnes, c’est parfois difficile de faire concorder les horaires… Pour ceux qui ne connaissent pas, Doodle sera votre outil de prédilection pour cette délicate tâche!

Se fixer des règles du jeu

Avec des règles claires dès le départ pour tous, il n’y a pas d’ambiguïté et tout le monde sait dans quoi il s’embarque. À chaque rencontre, les participants amènent une bouteille et quelque chose pour manger? Chaque personne reçoit les autres à tour de rôle et est en charge de fournir les vins? Faire des rencontres dans un resto différent à chaque fois et y explorer la carte des vins? À l’aveugle ou à bouteilles découvertes? Il n’en tient qu’à vous (mais je vous incite à faire ça à l’aveugle)!

Un joli alignement de bouteilles mystérieuses!
Un joli alignement de bouteilles mystérieuses!

Fixer une limite monétaire aux vins qui sont apportés est un must, afin que personne ne se sente mal à l’aise parce que quelqu’un tente de faire son show-off avec des grosses quilles… Avec le choix qui est disponible à la SAQ, pas besoin de mettre nécessairement des montants faramineux: pour 20 – 25$, la gamme de produits et de découvertes est assez impressionnante!

Au-delà de ça, il est intéressant de se fixer un thème pour chaque rencontre. Ça permet d’avoir des vins qui ont une base de comparaison commune et aux participants de sortir de leur zone de confort viticole. Tous des fans de l’Europe? Faites une soirée Nouveau Monde! Explorez à fond une région particulière! Un millésime! Un cépage! Encore une fois, la limite n’est que votre imagination.

S’amuser!

Mine de rien, c’est ça le plus important. Avec des bons amis, du bon vin (ou même du vin un peu ordinaire, mais qui fait sortir la discussion), c’est garanti que vous allez passer du bon temps.

La possibilité d’avoir plusieurs vins comparables servis en même temps est une formidable occasion d’apprentissage. C’est en goûtant qu’on peut mettre en évidence les différences et les similitudes entre les différents vins servis. Et c’est plutôt inusité de s’ouvrir 5 bouteilles de vin un petit mardi soir dans le but de les comparer, non? Sachez profiter de cette occasion pour étendre votre palais!

Passer un peu de temps à faire de la recherche sur les vins disponibles pour le thème de la prochaine rencontre, le préparer et le partager avec des gens à qui on tient, c’est une bien belle manière d’occuper une soirée!

La dure vie de chroniqueur vin

Dans la tête de plusieurs, le travail de chroniqueur en vin est plutôt glamour et consiste en passer de dégustation en dégustation, surfant d’un grand cru à un autre. La réalité est toutefois plus mitigée: les coups de coeur sont souvent beaucoup plus espacés que les écrits peuvent le montrer…

Puisque c’est toujours plus agréable de faire ça bien entouré, mon ami Rémy Charest a invité quelques amis pour partager les impressions, les bouteilles et une agréable soirée!

Sur la table, 10 blancs, 1 rosé et 12 rouges, tous servis à l’aveugle. pas de thématique dans l’agencement des vins,  à part le fait qu’il s’agit d’échantillons envoyés par des agences d’importation pour des fins d’évaluation. La majorité était disponible à la SAQ, mais certaines bouteilles se retrouvaient uniquement ailleurs au pays. Bref, il y avait un peu de tout!

Échantillons prêts pour la dégustation
Échantillons prêts pour la dégustation

En blanc, peu de vins étaient dans ma palette, mais la dégustation à l’aveugle nous réserve toujours quelques surprises. Agréable surprise pour le pinot gris de Kim Crawford, loin de la caricature qu’offre son sauvignon blanc: balancé, bien aromatique et droit. Même son de cloche du côté du gewürztraminer de Sumac Ridge, un cépage qui me laisse particulièrement indifférent habituellement, le trouvant souvent un peu “guidoune”. Dans ce cas-ci, pas d’excès de fleurs ou de savon

CMS Cabernet Sauvignon/Merlot
CMS Cabernet Sauvignon/Merlot

Du côté des déceptions, le Blanc 2013 de Chartier, décidément moins bien réussi que le 2012 que j’avais bien aimé. Était-il encore sous le choc de l’embouteillage? Aussi, le chasselas-pinot blanc de Quail’s Gate nous a laissé sur notre soif, manquant de prestance et d’acidité. Finalement, les Jardins de Bouscassé en a déçu plusieurs, puisque M. Brumont fait habituellement des très belles choses. Dans ce cas-ci, le nez était particulièrement désagréable (mouffette? sac de vidanges?), qui ne donne pas du tout le goût d’y retourner.

Du côté des trucs franchement moches, le Dreaming Tree Everyday, un mélange hétéroclite de raisins provenant de la Central Coast de la Californie. J’ai particulièrement fait le saut lorsque j’ai vu le prix demandé de 17.95$. Un vin un peu mou, avec un sucre résiduel assez important (il est classifié comme demi-sec!) qui plaira aux amateurs de Ménage à Trois.

En rouge, on a eu droit à quelques belles surprises, notamment le pinot noir de Baron Philippe de Rothschild, frais, épicé et particulièrement digeste et au CMS Cabernet Sauvignon/Merlot/Syrah qui a su ressortir à la fin d’une série de 7 cabernets bien modernes qui ont achevé plusieurs des amateurs autour de la table… Dans les deux cas, ils seront sur ma liste d’achat à l’avenir.

On ne pourrait dire la même chose du Red Revolution, un des nouveaux vins à bas prix introduits par la SAQ récemment. Sous un format de 750 ml, on a un liquide boisé, vanillé et sucré à l’excès, qui a su faire l’unanimité autour de la table. Le Cliff 79 Cabernet/Shiraz qui le suivait passait pour un modèle de retenue et de délicatesse, c’est pour dire… Si c’est pour ça la campagne de ramener les vins à moins de 10$ sur les tablettes de la SAQ, je suis plutôt d’avis que la SAQ devrait chercher à étoffer sa catégorie autour de 15$ plutôt que de sacrifier à ce point…

Bref, au sortir de cette soirée des plus agréables, un constat s’impose: le métier de chroniqueur vin n’est pas nécessairement facile et on en voit passer de toutes les couleurs, autant des jolies nuances colorées que plusieurs tons de beige et de brun. La dégustation objective de 23 vins consécutives est une tâche difficile qui demande une bonne dose de concentration et un bon crachoir à portée de main!