En novembre dernier, j’avais pointé les relations ambiguës entre la chronique vin du magazine Zeste et un de ses annonceurs principaux, les vins Philippe Dandurand. Pour résumer, la chronique signée par Caroline Dandurand, sommelière ne proposait que des vins de cette agance, sans aucune mention
Cette fois-ci dans le magazine Zeste du printemps 2015, le tir a été légèrement corrigé. Comme on peut le voir ci-dessous, l’auteur est maintenant identifiée comme Caroline Dandurand, sommelière, vins Philippe Dandurand et l’article est situé sous un petit écusson qui mentionne Promotion spéciale.
Il s’agit d’un pas dans la bonne direction de la part du magazine, qui identifie un peu plus clairement qu’il s’agit d’une publicité. On ne mentionne par contre nulle part que les vins proposés sont tous représentés par la même agence, qui s’adonne aussi à représenter le vin de Frescobaldi annoncé en pleine page tout juste à côté.
Mention honorable à Zeste donc, pour avoir fait évoluer la présentation de cette chronique. Je ne pense pas que le consommateur y sort gagnant même avec cette présentation, mais il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Prochaine étape: avoir un(e) chroniqueur vin indépendant et assumer les publicités dans le reste du magazine.
La morale de cette histoire est qu’il faut toujours être aux aguets lorsqu’on lit une recommandation vin. Il faut chercher à savoir d’où provient cette recommandation et si l’auteur a un palais compatible avec le nôtre.
Sinon, on va aller en SAQ pour acheter un Pâtisserie du vin en pensant que c’est une bonne idée car il a été recommandé dans un magazine…