Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.
Avoir une verticale d’un vin, c’est savoir quand l’occasion est bonne pour en ouvrir une. L’occasion était bonne hier, pour souligner la seule fin de semaine tranquille qu’on a eu depuis bien longtemps (oui oui, on est parents avec des jeunes enfants, on souligne ce qu’on peut).
Au menu, poulet roti, légumes grillés et Morgon de Lapierre. J’ai choisi de déboucher un exemplaire du 2012, version nature obtenue en importation privée chez Rézin. Je n’ai pas osé ouvrir mon dernier 2009, le dernier millésime vinifié par Marcel Lapierre, décédé à la fin des vendanges en 2010. Le repas était en toute simplicité, laissant toute la place au vin, qui n’en demandait pas moins. Encore sur le fruit, mais avec les tanins légèrement arrondis et une complexité supplémentaire apportée par les quelques années de cave – une grande réussite.
Conclusion, ces vins tiendront la route encore un bon bout de temps, il n’y a pas de presse à ouvrir les vôtres, si vous en avez. Sinon, tentez l’expérience et mettez la main sur quelques exemplaires et cachez-les pendant quelques années. Elle vous le rendront bien.