Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.
Cette bouteille est candidate au titre du vin qui a le plus voyagé au cours de l’année, bien qu’elle ait été produite à moins de 20 minutes de la maison. Au mois de mai, sous le soleil de la fin de l’après-midi de Falset dans le cadre d’Espai Priorat, après avoir dégusté des gros-rouges-qui-tachent une bonne partie de l’après-midi, cette bouteille était le remède parfait.
Dans le fait de présenter ce vin à la quinzaine sommeliers, journalistes et producteurs qui étaient avec nous pour cet apéro, il y avait la fierté de présenter à l’international le travail d’artisans du Québec qui font de leur mieux pour produire du vin de classe mondiale, même si le reste du monde ne le sait pas vraiment. Il y avait aussi – et surtout – un vin que j’aime beaucoup qui respecte à la fois le cépage et le lieu d’où il est issu.
Encore une fois, parce que le vin s’exprime pleinement dans le partage et la découverte et que cette bouteille du Riesling 2016 du Vignoble de Sainte-Pétronille représente tout ça pour moi.
Merci Julien pour ton texte, bien écrit et cela me touche…
Louis
Tout le plaisir est pour moi, Louis! 🙂