Mon calendrier de l’Avent m’offre l’occasion de revenir sur mon année vinicole, tout au long du mois de décembre. Les vins qui m’ont fait vibrer, tout au long de l’année.
Depuis quelques années, les vins d’Adi Badenhorst ont pris un place grandissante sur les tablettes de la SAQ. Le succès du Sécateurs rouge et blanc est indéniable et The Curator (encore une fois tant en rouge qu’en blanc) fait office de formidable rapport qualité prix.
C’est toutefois sa cuvée de cinsault The Drifter qui vient le plus me chercher. C’est un vin vibrant, du côté plus léger du spectre, mais qui est très franc sur les cerises, avec une trame épicée qui ajoute un peu de complexité. Son taux d’alcool modéré de 13% fait que la bouteille sera plus vite que vous ne l’auriez pensé. Bref, un genre de vin qu’on n’attend pas lorsqu’on regarde les stéréotypes sud-africains – qu’on devrait complètement oublier, en fait…
Les informations techniques sont à peu près introuvables, le vin n’est même pas mentionné sur le site du producteur. On sait d’après le site de la SAQ qu’il s’agit de vignes d’une cinquantaine d’années, dans la région du Swartland, où est située le domaine de M. Badenhorst. On peut spéculer qu’il s’agit d’une nouvelle cuvée, essentiellement distribuée au Québec.
Nous sommes présentement sur le deuxième arrivage de ce vin au Québec et les quantités commencent à diminuer. Sauf à la SAQ Jean-Lesage à Québec, où le conseiller a eu le même coup de coeur que moi et a commandé tout ce qu’il a pu. Au moment d’écrire ces lignes, il leur restait une centaine de bouteilles.