J’ai un rapport particulier avec la maison Ramos Pinto, après mon passage chez eux dans le cadre d’un voyage au Portugal en 2014. Ce moment privilégié passé avec Ana Rosas et les autres blogueurs de la tournée #douro14, m’a profondément marqué. C’est ainsi normal que lorsque j’ai eu à monter un cours orienté sur la vallée du Douro à l’École Hôtellière de la Capitale que j’insère un des vins de cette maison dans la dégustation.
J’aurais pu choisir un Tawny, une des spécialités de la maison et de madame Rosas en particulier. Finalement, mon choix s’est porté sur le Duas Quintas 2014, le vin rouge d’entrée de gamme de la maison, disponible assez abondamment sur les tablettes de la SAQ. Le nom fait référence à l’assemblage des raisins provenant de eux quintas (fermes) de la maison, celle d’Evramoira et celle de Boms Ares. Evramoira en particulier occupe une place de choix dans l’histoire du Douro puisqu’il s’agit à la base d’une ferme expérimentale, mettant de l’avant les résultats de l’étude faite par João Nicolau de Almeida sur le potentiel des cépages indigènes dans le Douro (une histoire fascinante, à écouter dans le podcast I’ll Drink to That).
Servi à l’aveugle aux étudiants, il a ravi par sa fraîcheur, malgré le caractère chaud et aride du Douro Superior d’où il tire ses origines. On est clairement du côté généreux et ensoleillé du spectre, mais c’est un exemple parfait d’équilibre. Près d’une semaine plus tard, il se montrait toujours bien, le fruit tout juste légèrement moins éclatant qu’à l’ouverture.
Le Ramos Pinto Duas Quintas sera certainement un vin placé assez haut sur ma liste d’achat lorsque viendra (éventuellement un jour on espère) le temps des grillades et du BBQ. Pour moins de 18$, il s’agit selon moi d’un formidable rapport qualité-prix!