Un retour sur mon année de dégustation sous forme de calendrier de l’avent vinicole.
Cette bouteille a fait partie de l’accord mets-vins le plus mémorable de l’année.
Dans le coin droit, une recette tirée de chez Curieux Bégin, un ragoût d’agneau aux haricots, tiré de la tradition libanaise et présentée par Racha Bassoul. Une recette familiale dans son esprit, qui ne demande pas plusieurs heures de pré
Dans le coin gauche, le Besson Vineyard Vieilles Vignes de Birichino.
Déjà, en soi, le vin est spécial. Il est tiré du vignoble Besson, un peu au sud de San Francsico, où pousse des vignes de grenaches plantées en 1910. Alex Krause et John Locke, qui ont eu la chance de travailler ce vignoble chez Randall Grahm, ont lancé Birichino en 2008 et ont pu continuer à vinifier ces fruits d’exception. Et ils le font de main de maître, avec finesse et doigté. Du côté technique, les fermentations se font avec des levures indigènes, le vieillissement en barriques usagées et embouteillé sans filtration.
Pour goûter à un bon exemple de la nouvelle vague californienne, sans trop casser le cochonnet (ça peut être pas mal cher, la Californie…!), ce vin est certainement une des bonnes options sur les tablettes de la SAQ.
C’est toutefois lorsqu’on a mis les deux ensemble que la magie a véritablement opéré. La fraîcheur du vin venait ajouter une couche d’éclat aux haricots du ragoût, le sept-épices libanais résonnait avec celles perçues dans le vin. Il n’aurait pas fallu opter pour un vin beaucoup plus costaud, je crois que l’accord fort probablement aurait été moins réussi.