Quand on pense à la Grèce, ce sont souvent les images de Santorini qui arrivent en tête de liste. Les maisons blanches accrochées à la falaise, les dômes qui rivalisent avec le bleu du ciel ou le coucher de soleil qui ne semble plus en finir.
Depuis quelques années, les vins de Santorini ont aussi le vent dans les voiles. Les amateurs de vins commencent ainsi à connaître les merveilles qu’on peut tirer de l’assyrtiko. Présent presque exclusivement sur dans les îles grecques, c’est dans le sol pauvre et volcanique de Santorini qu’il s’exprime le mieux.
Pour s’initier, on peut se tourner vers l’Atlantis, d’Argyros, qu’on retrouve de manière continue au rayon des spécialités dans bon nombre de succursales de la SAQ. Ici, l’assyrtiko compte pour 90% de l’assemblage, complté par de l’aidani et de l’athiri. Les vignes sont franches de pied car le vignoble de l’île n’a jamais été dévasté par le phylloxera.
On aura dans le verre toute la chaleur qu’on peut imaginer de Santorini, avec un côté fruits exotiques bien présent. On garde toutefois toujours dans le verre un côté minéral – presque salin – qui équilibre le vin, même lorsqu’il se réchauffe dans le verre. On évitera aussi de le servir trop froid, puisqu’on passerait à côté toute son ampleur aromatique. Il fera de bien belles choses avec tout ce qui vient de la mer: l’accord avec des spaghetti alle vongole me fait saliver juste à y penser…!
Les Québécois ont visiblement adopté ce vin et il s’est taillé une place de choix au rayon des spécialités. En restant sous la barre des 20$, il pourra continuer de combler l’été de plusieurs amateurs de vin et nous permettre de se rapprocher un peu plus du bleu de Santorini.