Autour d’une grande tablée, pendant le temps de fêtes, difficile de faire plus festif que d’ouvrir et de partager une bouteille de grand format. Il y a un petit quelque chose de spécial en ouvrant un Jéroboam ou même un Mathusalem (après la discussion sur le nom des différents formats des bouteilles de vin). Voici donc quelques suggestions à garder en tête pour les temps festifs qui s’annoncent.
Pour faire la fête sans se ruiner, on peut se tourner vers le Perrin Réserve Côtes-du-Rhône 2011. La famille Perrin, propriétaire du célèbre Château de Beaucastel à Châteauneuf-du-Pape mène aussi une activité de négoce dans le Rhône et leurs produits, même les plus modestes, sont toujours très bien faits. On est ici en présence d’un Côtes du Rhône classique, généreux et d’une qualité étonnante pour un vin de ce prix.
En Espagne, le maître, c’est Alvaro Palacios. Magicien du Priorat, il est aussi derrière l’essor du Bierzo, cette partie de la Galice qui produit des vins à base de mencia. Si on veut faire une comparaison, on peut imaginer un croisement entre la fraîcheur et les épices d’un cru du Beaujolais avec la générosité du fruit provenant de la Sicile. Pour s’initier, le Petalos 2010, offert à un peu plus de 40$ est un no-brainer. Buvez-le dès maintenant pour en apprécier sa fraîcheur ou dans quelques années pour apprécier sa complexité.
Pour faire vraiment festif, on regroupe quelques amis et on ouvre un magnum de Champagne. Que ce soit avec le Drappier Carte d’Or Brut ou le Bruno Paillard Brut Première Cuvée, vous partagerez de très belles bulles pour quand même significativement moins cher que le surfait Veuve Clicquot Ponsardin Brut (tout en gardant le prestige et le chic du Champagne). Ce sont tous deux des champagnes d’entrée de gamme, mais ces petites maisons en offrent pas mal plus pour votre argent que les machines à marketing Veuve Cliquot et Mumm…
Dans tous les cas, peu importe le format ou le nombre de bouteilles que l’on ouvre, l’important est de se retrouver entre amis et de partager ces bons moments.