Le temps des Fêtes invite à la relaxation, à la farniente et à passer du temps sur le sofa (ou dans mon cas, au café…) à faire le tour des liens intéressants proposés par mes amis sur Twitter. Voici donc quelques articles choisis pour vous alimenter durant ce temps d’arrêt…
Sur The Blend Blog, on retrouve un aperçu des vins du millésime 2007 en Barbaresco, 2006 en Barolo et des vins de la maison Pio Cesare en particulier, tiré d’une récente chronique du Wine Spectator. On peut penser ce qu’on veut de l’échelle de pointage proposée par ce magazine, on trouve ici un bon survol de ce qui sera offert dans la région.
Pendant les festivités entourant le Nouvel An, on est susceptible d’ouvrir quelques bouteilles de mousseux. Alors que la méthode d’ouverture de la bouteille m’est maintenant évidente, le verre dans lequel on doit servir le Champagne fait présentement l’objet de discussions… Traditionnellement servi dans des flûtes, de plus en plus de sommeliers préfèrent le servir dans un verre évasé. Deux articles vus récemment traitent de ce sujet: dans Cyberpresse et dans Sommelier Journal (une publication trimestrielle particulièrement intéressante!)
Chez Joe Roberts, de 1winedude, on se questionne sur le marketing des vins portugais, qui misent à fond sur le Touriga Nacional. Je suis d’accord avec son point de vue et crois aussi que l’identité des vins portugais pourrait être mieux affirmée qu’en construisant uniquement autour d’un seul cépage. Qu’en pensez-vous?
Finalement, puisque temps des Fêtes rime habituellement avec excès culinaires, deux liens de bouffe pour terminer. Pour 46% des Italiens, l’identité nationale passe par leurs repas (ici, en italien). On se souhaite que la gastronomie soit aussi imbriquée dans notre culture…! Finalement, lorsqu’on a trop mangé et qu’on veut une petite recette rapide entre deux festins de Noël, on fait comme Francis Laplante sur TranchedePain.com et on cuisine des pâtes à la saucisse et aux épinards de Josée di Stasio. Avec un vin blanc bien riche le suggère Hélène Dion de buvezentous, ou avec une belle Barbera piémontaise… Mioum!
Pour ce qui est du vin portugais, j’ai fait découvrir aux
collègues du bureau deux crus (en rouge et blanc) de la région du
Dao, où la trace du Touriga Nacional est brouillée par de grandes
proportions de Jaen (le Mencia du Bierzo), Tinta Roriz et
Alfrocheiro Preto, tous des cépages autochtones de la région. Et
que dire du merveilleux Encruzado dans le blanc ? Je ne crois pas
que le Portugal mise tant sur le Touriga Nacional que les
consommateurs ne font pas leurs devoirs, il ne faut pas juste se
tourner vers la grande machine à marketing dans le vin…
Je suis bien d’accord avec toi, on retrouve des super vins au Portugal, à base de cépages autochtones qu’on ne retrouve pas ailleurs.
Par contre, je ne pense pas qu’on doive monter une campagne marketing autour d’un de ces cépages, alors que leur force est plutôt en assemblage. Même pour le marché américain, qui est très orienté vers des mono-cépages. Baser une campagne sur “Les vins du Portugal” serait à mon sens, une meilleure option, plus proche de ce qui se fait sur le terrain.