C’est toujours plaisant de retrouver des amis autour d’une table, avec de bons plats et de bons vins. C’est tout à fait l’esprit d’une récente soirée organisée à la maison. Au menu, une petite tranche d’Espagne sous la forme de tapas variés et de vins de la péninsule ibérique. Bref retour sur trois vins servis lors de cette sympathique soirée où il n’y avait aucune prise de notes, aucune technique, seulement bien du plaisir.
J’ai servi à l’aveugle et en confrontation les trois vins suivants, tout d’abord seuls, puis ensuite accompagnés de dattes farcies au chorizo, dans une sauce tomate et poivron, des albondigas (boulettes de viande espagnoles) et des champignons farcis, qui furent d’ailleurs un grand succès…!
- Post Scriptum de Chryseia, Douro 2007
- Les Terrasses Priorat 2006, Alvaro Palacios
- Montecillo Gran Reserva Rioja 2001
Tout d’abord plus réservé, le Post Scriptum détonnait un peu lorsque mis en comparaison avec les deux autres puisqu’il mise beaucoup plus sur la finesse que la puissance. Il a donc paru un peu faible et moins aromatique que ses compagnons, mais il n’en restait pas moins un vin bien agréable. C’était bien, mais à ce prix de 27$, je ne suis pas certain que je vais en racheter.
Le gagnant de la soirée est sans contredit Les Terrasses, il fut le préféré de 6 des 7 convives. Puissant, complexe, très long en bouche, mais tout de même bien équilibré: il possède tous les éléments pour plaire. À noter que le millésime présentement en vente à la SAQ mais que les bouteilles servies sont du millésime 2006, vieillies à la succursale de Lévis. La foule en redemandait et j’encourage tous ceux qui ont 30$ à mettre sur une bouteille à se ruer sur celles qui restent à la SAQ, comme je vais probablement faire…
Le Montecillo s’est bien débrouillé, même s’il a été servi à la suite d’un vin unanimement apprécié. Pour plusieurs, il s’agissaient d’une rare expérience avec un vin de près de 10 ans d’âge. Il est souple et commence à prendre une teinte un peu tuilée, signe de son âge un peu plus avancé. Il s’agit d’un achat un peu à l’aveugle que je ne regrette pas du tout, puisqu’il s’agit d’une belle expression du terroir et du savoir-faire de la Rioja. Le vin commence son plateau, il est déjà bien agréable et va continuer à se bonifier au cours des prochaines années. J’aimerais bien voir de quoi se chauffe le 1981, aussi disponible présentement à la SAQ, au modique prix de 73$.
Alors que les deux premiers titraient au-delà de 14% d’alcool (même 14.5% pour Les Terrasses), on doit de noter que le Montecillo présente un très raisonnable 13%, ce qui aide grandement à son équilibre.
Une belle incursion dans l’univers des vins de la péninsule ibérique, que je connais trop peu qui donne le goût d’en découvrir plus!
wow tu te lance dans les dépenses ,cela devait etre tres bon connaissant la cuisiniere ,vous avez du vous régalé
chanceux vous faites bien
Jp
Boire du bon vin avec son argent, c’est bien. Boire du bon vin avec l’argent des autres, c’est encore mieux!
Blague à part, c’est ça l’avantage d’organiser des soupers en groupe! En groupant les achats, ça permet de goûter des choses pour lesquelles je n’aurais pas nécessairement eu le budget…! 🙂