Le Festival d’été tire à sa fin et ce dimanche pluvieux nous offre l’occasion parfaite pour dresser un bilan de ce 41e Festival.
On retrouve des hauts et des bas tout au long de ces deux semaines de musique. Commençons par les hauts, il y en a plus et ça reflète mieux mon appréciation générale du Festival…! Il n’est pas facile d’arriver à une liste définitive où l’on peut établir qu’un spectacle est meilleur qu’un autre, mais on peut séparer ce que j’ai aimé de ce que je n’ai pas aimé!
- Joseph Arthur à l’Impérial
- Calexico à Place d’Youville
- The Lost Fingers au Pub St-Alexandre
- The Frequency et The Bravery à l’Impérial
J’en ai parlé précédemment, mais le spectacle de Joseph Arthur à l’Impérial de Québec était mémorable. Guitare, harmonica et voix: on n’a pas vraiment besoin de plus lorsqu’on a des bonnes chansons. De plus, j’adore le fait que Joseph Arthur enregistre ses spectacles et est ensuite en mesure de vendre des disques du spectacle une dizaine de minutes après la fin de celui-ci. Comme coup de marketing, c’est assez génial.
Je suis un fan fini de Calexico. Ça n’en prenait pas beaucoup afin de me convaincre que le spectacle allait être excellent. C’est tout à fait ce qui s’est passé. Puisant allègrement dans ses plus anciennces compositions (Minas de Cobre, beaucoup de pièces tirées de Feast of Wire), dans leur plus récent album (Garden Ruin), ils ont même trouvé le temps de jouer 3 nouvelles pièces qui se retrouveront sur leur album à paraître au mois de septembre.
Le phénomène de l’heure au Québec, surtout depuis leur triomphe au Festival de Jazz de Montréal, se nomme The Lost Fingers. La recette est simple, mais terriblement efficace: ils reprennent des hits des années ’80 à la façon jazz manouche. Le nom même du groupe est un hommage à Django Reinhardt. Le groupe venant de Québec, ils avaient de l’énergie à revendre et l’ambiance dans le petit Pub St-Alexandre était électrique. Simplement pour l’accueil que la foule de Québec a réservé au groupe, ce spectacle mérite de se retrouver dans mon top 3.
Je dois admettre que je suis allé à ce spectacle en n’ayant absolument aucune idée préalable de ce que j’allais voir cette soirée-là. Tout d’abord, une solide heure avec The Frequency, une sorte de croisement entre Pink Floyd, Air et des guitares bien branchées. Le tout est particulièrement sympathique, au point que je suis revenu de cette soirée avec leur disque et qu’il est joué assez régulièrement.
Ensuite, The Bravery est venu mettre le feu à l’Impérial. Un groupe très énergique, qui donne tout ce qu’il a sur scène. Musicalement, on dirait du rock britannique, dans le même courant que ce que peut faire Arctic Monkeys. La performance du guitariste Michael Zakarin valait à elle seule l’admission. Avec ses airs de Pete Townsend, il avait particulièrement l’air de s’amuser… Bref, un spectacle très solide.
Da manière générale, les spectacles qui ont été présentés étaient de très haut calibre et chacun d’eux valaient le prix exigé pour le macaron du Festival (20$ en prévente…!). J’ai quelques regrets par contre:
- La soirée jazz manouche avec Lost Fingers and Friends, sans Lost Fingers et sans le jazz manouche, ça perd un peu de son charme… Ce n’est pas L’Orosité ni JMC Project qui vont me convaincre de rester jusqu’aux petites heures du matin pour le programme principal.
- The Musical Box, c’est très très bon, mais ce n’est pas tout à fait approprié sur les Plaines. Ce type de musique prend un son exemplaire et un ambiance un peu plus chaleureuse pour être appréciée à sa juste valeur.
- De manière générale, les gens se comportent bien, mais la loi du grand nombre veut qu’il y ait un pourcentage non négligeables de ***** dans une foule. Mais bon, on ne peut pas y faire grand chose…
À l’année prochaine! 🙂